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Vers le rejet général des drogues

par Reynaldo Henquen

Vers le rejet général des drogues

Par Roberto Morejón

Bien que Cuba soit actuellement confrontée à de graves pénuries matérielles et à des perturbations de services, dues en grande partie à l’impact du blocus, les autorités ont insisté sur la priorité de la lutte contre le trafic et la consommation de drogues illicites.

En cette période de tensions dans les Caraïbes, en raison de la présence d’un détachement naval américain censé lutter contre le trafic de drogue, tous les mécanismes de prévention de la consommation et de la vente clandestine de stupéfiants restent actifs à Cuba.

L’archipel des Caraïbes connaît bien l’expansion, la croissance, la diversité et la consommation de nouvelles drogues psychoactives et naturelles.

Il est vrai que l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a signalé que Cuba n’est ni un producteur, ni un entrepôt, ni un transitaire de stupéfiants vers des pays tiers.

Cependant, en raison de l’augmentation du flux de voyageurs, de l’installation de Cubains dans des pays très complexes et de la montée du crime organisé, tous les contrôles et la surveillance y sont mis en œuvre.

Par exemple, les experts ont souligné l’impact des drogues simplifiées, notamment les cannabinoïdes synthétiques, sans parler de la méthamphétamine et des opiacés.

Les premiers, communément appelés opiacés, représentent un défi en raison de leur puissance, de leur caractère addictif et de leur faible prix sur le marché noir.

Le ministère de l’Intérieur, avec l’aide des forces de l’ordre, a perfectionné son système de lutte contre le fléau des stupéfiants.

L’agence s’appuie sur la science et la technologie, une communication accrue avec les citoyens et une campagne nationale menée mensuellement dans tout le pays.

Les rapports font état de procès exemplaires, de discussions explicatives dans les zones socialement défavorisées et de mesures prises contre plus de six mille personnes impliquées dans des activités illicites.

Les sanctions ont été sévères, la quantité de stupéfiants saisie dépassant les 80 kilogrammes depuis le début de l’année. Outre les actions globales menées avec le ministère de l’Éducation dans les écoles des zones vulnérables, Cuba exhorte les familles, les écoles et la société dans son ensemble à promouvoir le rejet de la consommation de drogues, en particulier chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes.

Les écoles s’efforcent de promouvoir un mode de vie sain, en mettant l’accent sur la sensibilisation aux risques et le rejet de la dépendance.

Problème prioritaire pour les autorités et la santé publique, la toxicomanie n’échappe pas à la préoccupation majeure de la société cubaine.

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