La Havane, 20 septembre (RHC) Ce vendredi soir est déjà entré dans l’histoire. Silvio Rodríguez a fait vibrer les marches de l’Université de La Havane et a réuni plusieurs générations.
Des milliers de Cubains et d’ailleurs ont répondu présents à l’appel annonçant le début de la tournée latino-américaine du troubadour dans quelques jours, et le message, plein de certitude et d’espoir, a transcendé les vingt ans d’absence de cette salle emblématique.
Des jeunes, nés après la plupart des chansons, les ont chantées du début à la fin et ont acclamé Vicente, Noel, Pablo et Wichy, qui sont également venus accompagner le poète-chanteur de son temps.
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Silvio a évoqué Martí, dénoncé une fois de plus les horreurs subies par les Palestiniens, apporté une aile de colibri, Cassiopée, Ève qui cesse d’être une côte, et proclamé une fois de plus aux quatre vents que l’Âge donne naissance à un cœur.
Dans le chant d’amour, d’espoir et de résistance qu’est devenu ce concert, le président cubain était présent aux côtés d’intellectuels, d’artistes, de troubadours, de travailleurs et d’étudiants qui ont bravé les épreuves pour applaudir et méditer.
Les marches vibraient d’émotions diverses, tout comme les scènes du Chili, d’Argentine, d’Uruguay, du Pérou et de Colombie trembleront lorsque Silvio et ses excellents musiciens chanteront des vérités qui unissent les peuples.
Nous vivons une époque d’incertitude et un appel à l’ordre mondial. Des milliers de personnes ont chanté cela et bien plus encore pendant plus de deux heures, aux côtés de cet idiot qui n’abandonne jamais et, dans l’urgence du moment, répète et réaffirme inlassablement : Que l’espoir vienne.
Source : Prensa Latina
