New York, (États-Unis), 21 septembre (RHC) « Cuba sera toujours votre maison », a déclaré aujourd’hui le ministre des Affaires étrangères Bruno Rodríguez à un groupe de médecins américains représentant les 245 diplômés américains de l’École latino-américaine de médecine de La Havane.
21 septembre 2025 | 15h33
L’émotion était à son comble lors de cette rencontre, qui s’est tenue au siège de la Mission cubaine auprès de l’ONU. Le ministre des Affaires étrangères leur a parlé de cette île mystique et guerrière qu’ils connaissaient, où, malgré les plus grandes difficultés, « la joie et l’optimisme du peuple cubain n’ont pas disparu ».
Rodríguez a expliqué les raisons de son voyage à New York, à la tête de la délégation cubaine qui participera au débat de haut niveau de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, ainsi que les messages et propositions que Cuba apporte, toujours avec sa voix ferme et constante en faveur du Grand Sud.
Pour Jiddou Sirker, cette expérience sur l’île a été une étape importante de sa vie. Récemment diplômé de l’ELAM (École latino-américaine de médecine) en 2025, il a déclaré avoir constaté la résilience des habitants. Ils plaisantaient sur tout, et « cela m’a manqué à mon arrivée ici », a-t-il commenté.
Sirker a exprimé sa gratitude pour les leçons apprises, tout comme Elicia de los Reyes, émue aux larmes. Elle a terminé ses études à Cuba en 2012 et s’est demandée ce que Cuba pouvait faire pour soutenir ce pays qui lui a donné l’opportunité de réaliser ses rêves. « J’ai un amour immense pour Cuba », a-t-elle résumé l’importance que ce séjour avait pour elle.
Joaquín Morante, pneumologue et spécialiste en soins intensifs, exerce actuellement dans le Bronx. Il a également obtenu son diplôme de l’ELAM en 2012. Il a fièrement exprimé la façon dont les diplômés en médecine cubains reçoivent une éducation humaniste qui les distingue et a souligné le prestige de l’école cubaine.
Il a parlé avec satisfaction de ses patients, de ceux qui le reconnaissent comme un professionnel formé à Cuba, et de la façon dont, lorsqu’ils l’interrogent, il s’exclame être un « médecin cubain ». Morante a mentionné la « semence » semée par l’ELAM, fondée le 15 novembre 1999 par le leader historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro.
Il en va de même pour Evelyn Erickson, une pédiatre qui considère Cuba comme la meilleure chose qui puisse lui arriver. Elle a dédié des mots affectueux à la mémoire du révérend Lucius Walker et à Fidel pour son illumination.
Ivan Smiley a délivré un message émouvant en une seule phrase : « Je viens de Houston, au Texas. Je suis le seul médecin de ma famille, grâce à Cuba.»
La rencontre avec le ministre cubain des Affaires étrangères s’inscrit dans le cadre de son programme parallèle à New York.
Les anecdotes et les récits font écho à ceux de milliers d’autres jeunes originaires d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et des Caraïbes qui ont obtenu leur diplôme de médecine sur l’île, qui, malgré le blocus, porte haut les couleurs de la coopération internationale.
Le programme ELAM s’inscrit dans la conception de la coopération Sud-Sud des Nations Unies, mais il est également étendu depuis des années aux jeunes issus de familles et de communautés défavorisées des États-Unis, grâce à des bourses gratuites.
« Cuba partage ce qu’elle a, elle ne donne pas ce qui lui reste », a déclaré Claudia de la Cruz, directrice de l’organisation IFCO-Pasteurs pour la Paix.
Le ministre cubain des Affaires étrangères participera à des réunions de haut niveau et à d’autres événements multilatéraux, à des échanges avec ses homologues de divers pays et à un programme bilatéral aux États-Unis, qui comprenait, entre autres activités, la rencontre avec les résidents cubains la veille.
La délégation comprend également les vice-ministres des Affaires étrangères, Carlos Fernández de Cossío et Anayansi Rodríguez ; le représentant permanent de Cuba auprès des Nations Unies, Ernesto Soberón ; l’ambassadrice de Cuba aux États-Unis, Lianys Torres ; ainsi que d’autres dirigeants et fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères et de la Mission permanente auprès des Nations Unies.
La nouvelle session, qui a débuté le 9 septembre sous le thème « Mieux ensemble : 80 ans et plus pour la paix, le développement et les droits de l’homme », se tient à un moment crucial pour renouveler l’engagement mondial en faveur du multilatéralisme, de la solidarité et de l’action commune pour les peuples et la planète.
Source Prensa Latina
