L’Angola exige la levée du blocus américain contre Cuba
Luanda, 24 septembre (RHC). Le président angolais, João Lourenço, a exigé la levée inconditionnelle du blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis à Cuba, lors de la 80e Assemblée générale des Nations Unies, qui se poursuit aujourd’hui.
Le président a qualifié cette politique d’injuste et prolongée, « qui a eu de graves conséquences pour l’économie et le peuple cubains, qui luttent quotidiennement pour résister à une sanction rejetée par la communauté internationale », a-t-il ajouté.
Lourenço a souligné que la nation caribéenne ne pouvait être considérée arbitrairement et unilatéralement comme un État soutenant le terrorisme, et a rappelé le rôle important qu’elle a joué dans la lutte du peuple africain qui a conduit à la chute du régime raciste et inhumain d’apartheid en Afrique du Sud.
Il a également rappelé qu’il était signataire de l’Accord de paix de New York du 22 décembre 1988, qui a apporté la liberté au peuple sud-africain et conduit à l’indépendance de la Namibie.
Il a souligné que le même modèle d’action appliqué à l’île, « incompatible avec les normes minimales acceptables de coexistence mondiale », est à l’origine des sanctions unilatérales également imposées au Zimbabwe et au Venezuela.
Il a souligné que ces mesures coercitives n’ont pour seul résultat que la souffrance des populations, qui, dans un acte de grand patriotisme, finissent par s’unir pour défendre leurs nations.
Dans son discours, le président angolais a critiqué le silence, l’hésitation et la timidité des réactions de la communauté internationale face au génocide perpétré contre le peuple palestinien, affirmant que cette position semble légitimer l’extension de la guerre aux pays voisins et éroder l’autorité de l’ONU.
« Rien n’est pire que l’exclusion de la délégation palestinienne de cette instance, où elle avait le droit de faire entendre sa voix en tant qu’État membre en vertu de l’Accord de siège », a-t-il souligné.
Il a également souligné que l’absence de garantie de la présence du président de l’Autorité palestinienne à l’Assemblée générale envoyait un signal très négatif et encourageait la poursuite du génocide, « dont nous sommes tous les témoins impunis et impunis », et retardait la résolution du problème.
Source Prensa Latina
