La maison TousNationalSoutien à Cuba et rejet du blocus : un concert de voix à l’ONU

Soutien à Cuba et rejet du blocus : un concert de voix à l’ONU

par Reynaldo Henquen

Les dirigeants internationaux présents au débat de haut niveau de l’Assemblée générale ont exprimé leur point de vue sur la question lors de la réunion, qui se poursuit ces jours-ci.

Cuba a reçu de nombreuses expressions de solidarité et de soutien à sa juste lutte contre le blocus imposé par les États-Unis de la part de plusieurs dirigeants internationaux présents au débat de haut niveau de l’Assemblée générale.

La réunion, qui s’est poursuivie ce mercredi au siège de l’ONU à New York, a été marquée par d’importantes déclarations de chefs d’État lors du débat général, dont le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva.

Lula a été le premier chef d’État à prendre la parole à la tribune, mais le troisième après le secrétaire général Antonio Guterres et la présidente de l’Assemblée générale Annalena Baerbock.

Le dirigeant sud-américain a qualifié d’inacceptable l’inscription de Cuba sur la liste unilatérale des États présumés soutenant le terrorisme établie par Washington. Le Suriname, représenté par sa présidente, Jennifer Geerlings-Simons, a réitéré sa demande de levée du blocus, qu’il a qualifié d’injuste et d’inhumain.

Par ailleurs, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a condamné le recours à des mesures coercitives unilatérales et a également appelé à la levée immédiate du siège unilatéral qui tente d’étouffer le peuple cubain depuis des décennies.

Gustavo Petro, président de la Colombie, a remercié les pays qui « nous ont aidés à instaurer la paix : le Qatar, Cuba, le Mexique, l’État de la Cité du Vatican, la Norvège, le Brésil et le Venezuela ».

Il a également déclaré que « la Palestine doit être libérée » et a invité « les armées d’Asie, les peuples slaves qui ont si héroïquement vaincu Hitler, les armées latino-américaines de Bolívar, de Garibaldi, qui en avait également une en Italie, de Martí, d’Artigas, de Santa Cruz ». De même, le président mozambicain Daniel Chapo a réaffirmé sa ferme opposition aux mesures coercitives unilatérales qui excluent les peuples de Cuba, du Venezuela et du Zimbabwe.

De telles mesures, a-t-il ajouté, violent la Charte des Nations Unies et les principes de justice, de solidarité et du droit international.

De même, le président vietnamien Luong Cuong a réaffirmé sa solidarité avec l’État et le peuple cubains et a appelé les États-Unis à lever le blocus contre Cuba et à retirer Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme.

Son homologue angolais, João Lourenço, a exigé la levée inconditionnelle du blocus injuste et prolongé contre Cuba, qui a eu de graves conséquences pour l’économie et le peuple cubains, qui luttent chaque jour pour résister à cette sanction que la communauté internationale rejette également.

Cuba, qui a joué un rôle important dans la lutte des peuples africains et contribué à la chute du régime raciste et inhumain d’apartheid en Afrique du Sud et à l’indépendance de la Namibie, ne peut être arbitrairement et unilatéralement considérée comme un État soutenant le terrorisme, a-t-il souligné.

Par ailleurs, David Adeang, président de Nauru, a exhorté la communauté internationale à « mettre fin aux mesures économiques unilatérales qui aggravent les vulnérabilités et limitent les opportunités de développement, en solidarité avec les nations vulnérables ».

Le dignitaire a encouragé « le dialogue sur les mesures économiques en vigueur depuis longtemps, y compris celles qui affectent Cuba, afin de garantir qu’elles soutiennent, plutôt qu’elles n’entravent, les aspirations au développement que la Charte des Nations Unies et cette Assemblée cherchent à réaliser ».

Source : Prensa Latina

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