Accueil TousÉditorialAmoureuse de Trump et de Netanyahou

Amoureuse de Trump et de Netanyahou

par Reynaldo Henquen
María Corina Machado

Par Roberto Morejón

La droite mondiale est euphorique après l’attribution du prix Nobel de la paix 2025 à l’ultra-radicale María Corina Machado, qui l’a dédié à Donald Trump, auteur d’un déploiement naval menaçant le Venezuela.

Controversé, inédit, ou juste et reconnaissant le soi-disant démocrate. Voilà comment observateurs et critiques ont réagi à l’annonce de l’attribution du prix Nobel norvégien.

Cette décision coïncide avec la tension en mer des Caraïbes, où les États-Unis ont déployé une flotte pour, selon eux, traquer le trafic de drogue, sans lésiner sur les accusations – dénuées de preuves – contre le gouvernement vénézuélien, accusé d’être lié à un cartel de la drogue.

Les États-Unis n’ont pas non plus exprimé leurs convictions face à cette nouvelle diatribe, mais le Venezuela étant visé par des sanctions, tout ce qui se dit à Washington est inventé par les médias.

Parallèlement à ce récit, de nombreuses voix se sont élevées pour rappeler les appels de la lauréate à une intervention étrangère dans son pays, dans le but d’évincer, comme elle le prétend, Nicolás Maduro.

Dans son délire, il a même demandé l’aide de Benjamin Netanyahou, Premier ministre d’Israël, un pays qu’il considérait comme un allié de la liberté.

Netanyahou a ordonné le génocide à Gaza, mais Machado refuse d’en entendre parler.

Dans un message sur le réseau social X, le président colombien Gustavo Petro a demandé à celle que l’on surnomme la Dame de Fer du Venezuela si elle pouvait prendre ses distances avec Netanyahou et ses amis nazis.

Petro lui a demandé si elle était capable d’aider à empêcher une invasion de son pays, mais la femme l’a ignoré, malgré l’appel à la détente lancé par l’ONU suite aux attaques de missiles américains contre des navires dans les Caraïbes.

Toutes les actions contre le crime organisé doivent respecter le droit international, a déclaré Miroslav Jenca, Secrétaire général adjoint aux affaires politiques de l’ONU.

Le droit international n’est pas un concept qui séduit la femme encouragée par une récompense rapidement sous-évaluée.

On ne sait pas vraiment comment cet extrémiste primé a pu dédier ce prix à Trump, sans faire référence au secrétaire d’État Marco Rubio, qui, lorsqu’il était sénateur, a promu la nomination de Machado au prix Nobel de la paix.

Tout le monde sait que le magnat convoitait ce prix.

C’est un autre paradoxe de la femme récompensée, car elle préfère que nous oubliions qu’en 2002, elle a signé le décret Carmona, émis lors du coup d’État contre le président de l’époque, Hugo Chávez.

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