La Havane, 3 octobre (RHC). Le président Miguel Díaz-Canel a souligné aujourd’hui, à l’occasion du 60e anniversaire de la fondation du premier Comité central du Parti communiste cubain (PCC), que cet organisme était la synthèse du meilleur de la société cubaine de l’époque.
3 octobre 2025 | 11h16
Dans une publication sur le réseau social X, le président a souligné que « notre Parti était et doit rester ainsi : inclusif, ouvert et uni, capable de fédérer les forces de toutes les générations, de tous les secteurs du travail et de la vie sociale, et de toute la pensée révolutionnaire ».
Díaz-Canel a souligné que, avant tout, le PCC « doit rester un parti d’avant-garde », réaffirmant son rôle de force motrice de la nation dans la défense des idéaux de la Révolution et la construction d’un projet socialiste durable et participatif.
Dans un autre message publié sur le même réseau social, le chef de l’État a rappelé l’émotion ressentie lors de la publication de la lettre d’adieu du commandant Ernesto Che Guevara par le leader historique de la Révolution, Fidel Castro.
Il a rappelé que le 3 octobre 1965, dans les dernières minutes de son discours de présentation du premier Comité central du PCC, Fidel Castro avait lu le document, « unique explication de l’absence du combattant et ministre exemplaire de la liste du Comité central nouvellement créé ». À cet égard, il a souligné que « la solennité du moment, le contenu de la lettre et l’émotion transmise par le document lui-même et sa lecture demeurent, 60 ans plus tard, l’un des événements les plus marquants et les plus émouvants de l’histoire révolutionnaire à l’échelle continentale ».
Ce jour marque également le 60e anniversaire du journal Granma, organe officiel du PCC, dont la proclamation avait été annoncée par le leader historique de la Révolution lors de la création du premier Comité central du Parti communiste de Cuba.
À cet égard, le président cubain a adressé ses félicitations à toute l’équipe de Granma et a souligné que le journal est aujourd’hui confronté à un « défi renouvelé : être le fleuron du journalisme cubain à une époque de multimédia et de guerre médiatique intensifiée ».
Source Prensa Latina