La Havane, 28 octobre (RHC). Malgré les pressions et les menaces des États-Unis contre d’autres pays, Cuba devrait obtenir un soutien « massif et sans faille » à l’ONU contre le blocus, a déclaré aujourd’hui la vice-ministre des Affaires étrangères, Anayansi Rodríguez.
À la veille du vote sur le projet de résolution « Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis à Cuba », Mme Rodríguez a dénoncé les efforts de Washington pour dissuader d’autres nations de soutenir l’initiative cubaine.
La vice-ministre des Affaires étrangères a déclaré : « Nous sommes pleinement convaincus que la communauté internationale exigera à nouveau justice, vérité, respect du droit international et des buts et principes de la Charte des Nations Unies. »
Il a également qualifié de « regrettable, grossière et inacceptable » l’intervention du représentant américain lors de la première journée de débat à l’Assemblée générale des Nations Unies. Il l’a accusé de tenter de détourner l’attention du sujet central par des « calomnies et des mensonges » sur la réalité cubaine.
Il a également qualifié ce discours d’« incivil, arrogant et méprisant », y compris envers le président de l’Assemblée générale – un diplomate allemand – et les États membres présents.
« Le gouvernement des États-Unis est parfaitement conscient que notre peuple est victime du blocus le plus cruel, le plus injuste et le plus long de l’histoire moderne », a souligné Mme Rodríguez, tout en rappelant que la politique hostile de Washington constitue le principal obstacle au développement et à la reprise économique de Cuba, et la cause profonde des difficultés quotidiennes auxquelles les familles cubaines sont confrontées.
La responsable a souligné que plusieurs délégations à l’ONU ont réitéré non seulement leur rejet du blocus, mais aussi l’inscription arbitraire de Cuba sur la liste unilatérale des États-Unis des pays présumés soutenant le terrorisme. « Il n’y a pas eu un seul mot de soutien à cette politique hostile », a-t-elle insisté.
Elle a également souligné la large reconnaissance de Cuba comme « pays de paix », solidaire et engagé envers les idéaux de coopération internationale, rappelant son rôle dans la signature de la Déclaration de l’Amérique latine et des Caraïbes comme Zone de paix, ainsi que son soutien à des générations de professionnels en Afrique, en Amérique latine et dans d’autres régions.
Rodriguez a annoncé que, lors de la suite du débat, l’appel à la levée immédiate et inconditionnelle du blocus serait réitéré avec force.
« Demain, le monde sera témoin, une fois de plus, de l’isolement total et du discrédit de cette politique d’agression et d’hostilité », a-t-elle déclaré, tout en invitant les médias à suivre la séance.
« La raison, la justice et la vérité sont du côté du peuple cubain », a-t-il conclu, affirmant que sa victoire diplomatique serait également un triomphe pour tous les gouvernements et peuples dignes des Amériques et du monde entier qui défendent le multilatéralisme et le respect du droit international.
Source Prensa Latina
