La Havane, 12 septembre, (RHC)- La vice-présidente du Venezuela, Delcy Rodriguez, s’est défendu des accusations de trafic de drogue lancées par Washington contre le Venezuela.
« Par où transite cette cocaïne produite en Colombie, au Pérou ou en Bolivie? La quasi-totalité va en Équateur. Pourquoi l’Équateur? Parce que l’Équateur est devenu le principal exportateur de cocaïne vers les États-Unis et l’Europe, ceci dit par son ‘narcopresident’ [Daniel] Noboa, qui a affirmé publiquement que 70 % de la cocaïne sort des ports de l’Equateur en conteneurs », a déclaré la vice-présidente vénézuélienne lors d’une séance plénière du congrès du Parti socialiste uni du Venezuela.
Dans le même ordre d’idées, elle a affirmé que ces conteneurs contenaient des bananes. Elle a ainsi fait allusion au scandale de colis de cocaïne cachés dans des caisses de bananes exportées par une société appartenant à la famille Noboa.
Delcy Rodriguez a également insisté sur le fait que le Venezuela ne constitue pas un point névralgique pour le trafic de drogue.
Elle a qualifié de grand mensonge les accusations nord-américaines dans ce domaine dont l’objectif serait de « s’emparer du Venezuela » pour, en connivence avec des acteurs de l’opposition extrémiste, faire de son territoire un terrain propice aux « activités illicites du trafic de drogue et de la criminalité organisée ».
« Ce que vit aujourd’hui le Venezuela est une véritable menace. Nous sommes la cible d’une menace impérialiste », a-t-elle ajouté.
Source : RT