La Havane, 24 septembre (RHC). Les fondateurs de l’Union des écrivains et artistes de Cuba (UNEAC) ont défendu aujourd’hui une déclaration signée par le Réseau des intellectuels, qui promeut la « Déclaration pour la souveraineté de notre Amérique : en lutte contre l’impérialisme ».
Connue sous le nom de Réseau des intellectuels, artistes et mouvements sociaux pour la défense de l’humanité (REDH), l’organisation a publié une déclaration s’adressant principalement aux participants de la rencontre « Souveraineté, impérialisme et pensée critique dans notre Amérique », qui s’est tenue les 4 et 5 septembre à Caracas, au Venezuela.
« Défendons la grande patrie latino-américaine », tel était l’appel de l’UNEAC et de ses artistes, qui constituait une « condamnation claire de la menace et du danger de guerre qui menacent l’Amérique latine et les Caraïbes ».
La déclaration dénonce les provocations lancées dans la région, zone de paix historique, et s’oppose également aux agressions continues et croissantes contre la République bolivarienne du Venezuela et le peuple frère de Cuba, a déclaré l’UNEAC.
Le 29 août, l’organisation des écrivains et artistes cubains a également publié une déclaration appelant les intellectuels du monde entier, notamment d’Amérique latine, à agir pour dénoncer le risque posé par le déploiement de forces militaires américaines dans la mer des Caraïbes.
La Grande Patrie rêvée par les héros de l’indépendance latino-américaine, a-t-elle souligné, continue d’être hantée par l’esprit de la doctrine Monroe, dont l’application depuis le début du XIXe siècle a été le fondement de l’ingérence impériale sur notre continent.
José Martí a mis en garde contre les grands dangers qui persistent dans la région depuis la publication de son essai intitulé Notre Amérique en 1891, dans lequel il qualifiait l’empire de géant qui tente de nous « écraser » dans sa quête d’« engloutir des mondes », a déclaré l’organisation.
Ce qui reste du village américain doit s’éveiller, a affirmé le Maître, qui, dans son discernement visionnaire, a dit : « Les arbres doivent s’aligner pour que le géant de sept lieues ne puisse pas passer ! C’est le moment de compter et de marcher ensemble, et nous devons marcher en carré serré, comme l’argent dans les racines des Andes », a rappelé l’UNEAC à propos des paroles du héros.
Face à l’escalade de l’agression contre la patrie de Simón Bolívar, en ce moment crucial pour la stabilité de la région, nous exprimons notre solidarité à nos frères et sœurs vénézuéliens. Œuvrons tous pour la paix et l’indépendance des nations. Par l’art et la littérature, forts du bastion de la création et de la culture qui nous identifient, affrontons la menace du gouvernement actuel des États-Unis, a-t-il écrit.
Empêcher que ne soient remis en cause les principes de la Proclamation de l’Amérique latine et des Caraïbes comme zone de paix, signée par les 33 pays membres de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes en janvier 2014 ; Approuvons ce texte mémorable et marchons ensemble pour bannir à jamais la menace du recours à la force de notre région et pour respecter les principes de souveraineté nationale, d’égalité des droits et d’autodétermination des peuples, conclut le texte.
Des milliers de personnalités et d’organisations ont signé cette Déclaration pour la souveraineté de notre Amérique : dans la lutte contre l’impérialisme, parmi lesquelles l’Allemagne, Andorre, l’Angola, l’Argentine, l’Australie, la Belgique, la Bolivie, le Brésil, le Chili, la Colombie et une grande partie de l’Amérique latine et des Caraïbes, de l’Europe et de l’Afrique.
Source Prensa Latina
