La Havane, 9 octobre, (RHC)- La Fondation régionale de conseil en droits humains, a dénoncé la forte répression par les forces de l’ordre à l’encontre des manifestants, pour la plupart des indigènes, qui exigeaient entre autres l’abrogation du décret qui supprime la subvention au diesel, à San Miguel del Commun, une localité située au nord de Quito.
Cette organisation a dénoncé l’utilisation des grenades lacrymogènes et des plombs de manière démesurée et souligné que la répression a fait plusieurs blessés dont un a dû être emmené à l’hôpital.
D’après les données du ministère de l’Intérieur, après 17 jours de manifestations, 117 personnes ont été arrêtées, dont cinq la veille lors d’incidents à El Tambo, dans la province méridionale de Cañar, où au milieu d’une manifestation le convoi où se trouvait le président Noboa a été attaqué.
Selon l’exécutif, les manifestants obéissaient à des ordres de radicalisation. La ministre de l’Environnement et de l’Énergie, Inés Manzano, a déposé la veille devant le parquet une plainte pour tentative d’assassinat du dirigeant.
Dans une déclaration à la presse locale, la ministre de l’Environnement et de l’Energie a affirmé qu’environ 500 personnes avaient lancé des pierres sur le convoi présidentiel et qu’il y avait « des traces de balles sur la voiture du président ».
Pourtant, un rapport de la Police nationale – révélé ce mercredi par le journal El Mercurio- indique qu’il n’y avait pas « d’indices balistiques » après l’attaque du convoi, bien qu’il y ait eu des impacts provoqués par le lancement d’objets contondants qui ont laissé un policier et trois militaires blessés.
Source : Prensa Latina