De nouveau le grand rendez-vous à l'ONU

Édité par Reynaldo Henquen
2017-09-20 13:52:28

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À partir d'hier se tient dans la ville de New York, aux États-Unis la 72e période de sessions de l'Assemblée Générale de l'ONU à laquelle participent des chefs d'état et de gouvernement et de hauts représentants des 192 pays membres pour débattre de thèmes brûlants de l'actualité internationale comme la guerre contre le terrorisme, les conflits armés et les crises politiques en différents points de la planète, le changement climatique, entre autres. 

Malheureusement, ce n'est pas un monde meilleur celui que trouvent les orateurs par rapport à celui qui existait lors de la période de sessions précédente car la grande majorité des vieux problèmes restent sans solution et de nouveaux problèmes s'accumulent.

La Charte des Nations Unies a été signée le 26 juin 1945 après plusieurs rencontres au cours desquelles les participants ont ébauché les principes de celle qui devait être la principale représentante des nations à l'échelle mondiale dont la Conférence qui s'est tenue à Washington entre août et octobre 1944 après la Conférence de Yalta de février 1945 et la définitive, celle de San Francisco en avril de cette même année-là.

Malgré l'opposition de certains des 50 signataires originaux de la Charte dont le ministre des Affaires étrangères du Guatemala à l'époque, Guillermo Torriello, l'ONU est née avec une grave malformation ; le droit antidémocratique au veto accordé à 5 puissances : les États-Unis, la France, la Chine et l'ex URSS actuelle Fédération Russe. 

Le droit de veto et la présence permanente de ces pays au Conseil de Sécurité constituent un déséquilibre dans les relation internationales qu'il faut réformer de toute urgence. 

Au cours de cette 72e période de sessions de l'Assemblée Générale de l'ONU, sous la direction du flambant Secrétaire Général Antonio Guterres, beaucoup de pays insisteront sur le fait qu'il faut sauver l'Accord de Paris sur le Changement Climatique qui court un grave danger après le retrait des États-Unis, l'un des principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre dont les effets sont visibles partout dans le monde.

D'autres réclameront des normes humaines et justes pour s'occuper des grandes migrations humaines , formées de millions de personnes qui fuient la guerre, la misère et les désastres naturels comme les sécheresses intenses.

Notre espèce s'approche de façon accélérée du délai prévu pour l'application des Objectifs de Développement du Millénaire, fixés en 2003 sans faire, en réalité, des progrès évidents, mais au contraire des reculs évidents comme c'est le cas du thème de la faim dans le monde.

Comme chaque année, Cuba présentera une résolution sur la nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier que la plus grande puissance de la planète, les États-Unis, lui font subir depuis plus de 50 ans et qui constitue le principal obstacle pour son développement et qui cause de graves souffrances à sa population, notamment à ses couches les plus vulnérables : les enfants et les personnes âgées.

Il est urgent d'instaurer un nouvel ordre économique international ainsi que des normes claires et justes pour un commerce équitable, pour le plein respect de la souveraineté, pour la défense du principe de non-intervention et pour l'établissement de relations sur un pied d'égalité.

Si l'humanité aspire à résoudre ses principaux problèmes, elle a suffisamment de matériel pour travailler avec sérieux et avec dignité, mais comme il arrive assez souvent, nous verrons beaucoup de personnages assister à l'ONU pour prononcer leurs discours, sans écouter ceux des autres, tels les pires sourds ou aveugles qui ne veulent rien voir.

 

 

 



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