Indignation et solidarité après l'attentat contre Nicolás Maduro

Édité par Reynaldo Henquen
2018-08-06 14:05:26

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À un moment crucial pour l'avenir de la Révolution Bolivarienne du Venezuela, quand le gouvernement commence à appliquer des mesures pour redresser l'économie, des forces obscures de l'extrême droite ont organisé l'attentat manqué pour assassiner le président Nicolás Maduro, plonger le pays dans le chaos et ouvrir la porte à une intervention étrangère.

Comme chacun sait, la Place Bolivar, de Caracas, a été habilitée comme siège pour un recensement national de transport dans le but de déterminer la quantité et le type de véhicules qui circulent dans le pays. C'est une mesure habituelle dans le monde entier et elle a pour objectif de mettre fin au gaspillage et à la contrebande d'essence et d'autres combustibles.

De plus, à la demande de Nicolás Maduro, l'Assemblée Nationale Constituante a abrogé la loi de délits de change ce qui constitue un pas pour assouplir le change de devises, considéré comme essentiel pour attirer des capitaux étrangers, pour encourager l'industrie et pour réduire le taux très élevé d'inflation.

Ces initiatives sont à peine le prélude d'un ensemble de réformes qui incluent l'émission d'une monnaie plus forte et qui entreront en vigueur ce mois-ci pour soulager les fortes pressions qui pèsent sur la population à cause de la guerre économique imposée par la droite locale et régionale avec le soutien des États-Unis.

C'est dans ce contexte qu'est intervenu l'attaque avec des drones qui, chargés d'explosifs, se dirigeaient vers la tribune sur laquelle le président Nicolás Maduro, accompagné de hauts fonctionnaires, prononçait un discours.

La tentative d'assassiner le président vénézuélien signifie une escalade de grandes proportions des agressions qui sont lancées tous les jours contre la Patrie de Simón Bolívar et qui démontre, d'une part, la situation désespérée dans laquelle se trouvent les ennemis de la Révolution et, d'autre part, la possibilité qu'ils ont d'accéder à des moyens modernes pour essayer d'atteindre leurs objectifs sinistres.

La théorie la plus élémentaire pour l'investigation d'un crime consiste à déterminer à qui profiterait sa matérialisation et, dans le cas du Venezuela, l'on sait très bien qui sont ceux qui rêvent de la restauration de l'ancien régime néolibéral, du pillage des grandes ressources énergétiques et d'autres richesses naturelles dont l'eau dont dispose ce pays sud-américain en plus de sa position géopolitique privilégiée.

En assassinant le président Nicolás Maduro, les ennemis du peuple entendaient semer le chaos pour avoir ainsi les arguments nécessaires pour demander une intervention militaire étrangère, déguisée en intervention humanitaire, dont le scénario a déjà été écrit aux bureaux du Commandement Sud des Forces Armées des États-Unis, comme l'a dénoncé récemment la journaliste argentine Stella Calloni.

Ni imprévision, ni hasard : l'attaque de samedi faisait partie d'une chaîne d'événements qui avaient été prévus dans des déclarations de politiques et de chefs de file contre-révolutionnaires qui s'étaient empressés il y a quelques jours, d'annoncer la fin présumée du chavisme et du gouvernement présidé par Nicolás Maduro au Venezuela.

Mais, bien-sûr, les pages des grands médias dirigés par le capital transnational sont pleines de théories et d'analyses qui prétendent démontrer que l'attentat n'a pas existé et que tout a été une invention du gouvernement vénézuélien. Ils prétendent ainsi s'attirer des naïfs et couvrir le soleil avec un doigt, ignorant que sur cette terre, rien ne reste caché à jamais.

 

 

 

 



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