L’extrême-droite menace l’Europe

Édité par Reynaldo Henquen
2019-01-23 14:20:52

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Sans grand fracas et face à l’indifférence des grands médias, un grave danger plane sur l’Union Européenne et en général sur une bonne partie du monde, à cause de l’articulation d’un projet ayant pour but d’unir l’extrême-droite dans le Vieux Continent en vue des élections du Parlement Européen prévues en mai prochain.

Dans une stratégie appelée « Le Mouvement », « The movement » en anglais, qui prend forme depuis un certain temps et derrière lequel se trouve ni plus ni moins que Steve Bannon, spécialiste en médias, ancien banquier et anciens assesseur du président Donald Trump.

Il ne s’agit pas d’un homme commun et courant , mais d’un militant actif de l’extrême-droite pour lequel le fait d’être taxé de raciste et de xénophobe est un honneur.

Très doué dans l’utilisation des mots, il a réussi à déguiser le néofascisme et le suprémacisme blanc derrière un terme apparemment innocent : la droite alternative, en anglais “alt-right”, très populaire actuellement dans l’Italie de Mateo Salvini, dans la Hongrie de Víktor Orban, où dans le Brésil de Jair Bolsonaro.

Bannon a eu des liens étroits avec la firme Cambridge Analytics, celle qui a volé les données de 50 millions d’usagers de Facebook et qui ont été utilisées pour dénaturer les résultats et pour garantir la victoire de Trump aux élections présidentielles des États-Unis, comme le rappelle Katu Arkonada dans un article publié par le quotidien mexicain La Jornada.

Après avoir quitté l’équipe de la Maison-Blanche,

Steve Bannon a mené une activité intense en Europe qui a inclus la collaboration avec la Française Marine Le Pen pour changer le visage extrémiste au Front National et le transformer en quelque chose de plus potable et moins haineux comme le « Groupement National ».

Plus tard il a travaillé en Hongrie avec Viktor Orban, dont il a dit qu’il avait été Trump avant Trump.

À Budapest, il a organisé une rencontre avec l’extrême-droite en Pologne, en Slovaquie et en République Tchèque, devant laquelle il s’est prononcé en faveur de la survie de l’occident judéo-chrétien , un message clair contre la migration non-européenne.

Il a eu aussi des rencontres avec l’Alternative pour l’Allemagne, avec les partis démocrates de la Suède, avec Les Véritables Finlandais et avec Vox, de l’Espagne. Ils ont tous pour commun dénominateur l’ultranationalisme, la xénophobie et le racisme.

Bannon ne cache pas ses intentions car chaque fois qu’il a l’occasion il répète que mai 2019 sera très important pour l’Europe. Son rêve consiste à ce qu’aux élections du Parlement Européen l’extrême-droite prenne le contrôle ce qui implique le danger de provoquer l’implosion de ce mécanisme d’intégration rendant ainsi un service à son ancien patron le président Donald Trump.

Vous imaginez le danger que représenterait pour le monde entier une Europe ultraconservatrice et nationaliste à outrance ? Cela vaudrait la peine chers amis de passer en revue, une nouvelle fois, les événements qui ont porté au pouvoir Hitler en Allemagne et Benito Mussolini, en Italie, qui ont couvert de sang presque toute la planète.

 

 



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