Un adieu au 2020 avec un goût amer

Édité par Reynaldo Henquen
2021-01-04 15:43:20

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Le monde dit au revoir à 2020 avec un gout amer causé par les effets du Covid-19. La pandémie a perturbé tous les domaines de la vie et a montré la vulnérabilité de notre espèce devant un adversaire microscopique mais vorace et impitoyable.

Environ 82 millions de personnes ont été infectées par le Covid 19 dans tous les coins de la planète. Près de 52 millions de personnes se sont rétablies et 1,8 million de malades ont perdu la vie, un scenario difficile d’imaginer il y a un an !

 Il faut dire que les statistiques peuvent être beaucoup plus élevées car dans certains pays on n'a pas la moindre idée du nombre réel de cas confirmés. Les sondages réalisés, ne comptabilisaient que les personnes qui consultaient un médecin ou allaient à l’hôpital mais ne tenaient pas compte les malades restés chez eux.

Ce n’est pas un secret que les États-Unis , pays le plus riche du monde et la première puissance militaire, est le plus touché par la crise sanitaire, avec environ 19,5 millions de malades et 340 000 décès.

Cela a mis en évidence que ce n’est pas une question d'argent, encore moins d'armement mais d'attitude pour faire face à la pandémie , d'organisation et de volonté de mettre la population, en particulier les plus défavorisés, au centre de tous les efforts .

C’est évident: on a appris la leçon mais mal apprise car l'année s’achève avec un nouveau rebondissement du virus qui fait des grands ravages. Dans de nombreux pays, la population, volontairement ou non, retourne au confinement et ce n'est pas étonnant.

Mardi dernier, il y avait eu plus de 752 000 personnes infectées et près de 15 000 décès dans le monde, des chiffres alarmants pour une seule journée.

Les campagnes de vaccination sont une bonne nouvelle, mais cela ne suscite qu'un optimisme modéré car la pandémie suivra son cours pendant plusieurs mois avant qu'une partie de l'humanité ne soit vaccinée.

Dans les pays pauvres, ce n'est même pas une question de mois, mais d'années.

Face à une perspective aussi sombre, l'Organisation Mondiale de la Santé a déjà prévenu que ce n'est peut-être pas la dernière, ni la pire des pandémies qui frapperont notre espèce. L’homme doit changer son mode de vie et mettre fin aux agressions constantes contre la nature.

Ainsi, les dernières heures de 2020  se prêtaient à la réflexion sur ce que nous avons fait de mal ou sur ce que nous n'avons même pas fait  afin de vivre en harmonie avec l'environnement.

La patience de la Nature n'est pas inépuisable, cela a été déjà prouvé.



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