L’avarice est la mère de tous les maux !

Édité par Reynaldo Henquen
2021-06-13 18:58:32

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Par : Guillermo Alvarado

Alors que le monde prend conscience des énormes inégalités pour accéder  aux vaccins contre le covid-19, contrôlés par un petit groupe de pays développés, la triste nouvelle s'est répandue qu'aux États-Unis, la date de péremption de millions de doses est très proche.

L'information a été donnée par le Wall Street Journal, un média conservateur et pas du tout suspect de réveiller la sympathie chez les progressistes, les socialistes ou l'opposition.

Bien qu'un chiffre exact ne soit pas communiqué, il est question d'un grand nombre de vaccins notamment de la société pharmaceutique Johnson & Johnson, se trouvant dans des entrepôts fédéraux avec seulement quelques semaines de validité. Cette situation affecte également des vaccins d'autres sociétés.

Selon la source, le problème est que certains de ces vaccins ont cessé d'être appliqués en raison de l'apparition d’effets indésirables chez les personnes vaccinées tels que le thrombus. Cela explique pourquoi la vaccin Pfizer est le préféré.

Les Centres de Control et Prévention de Maladies  ont signalé que sur les 21 millions de vaccins Johnson & Johnson achetés par le gouvernement, seulement la moitié ont été administrés, tandis que 83 % de vaccins Pfizer et Moderna ont été utilisés.

Des dizaines de milliers de RDV ont été annulés et, dans l'ensemble, le rythme de la campagne de vaccination aux États-Unis a ralenti.

Les vaccins Johnson & Johnson peuvent rester au réfrigérateur pendant 3 mois, une période qui a une prolongation suspecte au cours des dernières heures ; ceux de Pfizer expirent après six mois et ceux de Moderna ont une durée de vie sous congélation de six mois.

Même si des dons sont faits à d'autres pays, comme Joe Biden l'a fièrement annoncé en Europe jeudi, il y a un risque qu'ils soient appliqués au-delà de la date de péremption et qu'ils ne produisent pas l'immunité attendue.

Il est probable que le pays le plus riche du monde puisse facilement supporter le coût de ces pertes, mais c'est une réalité choquante quand on sait, par exemple, qu'en Haïti, les plus pauvres de l'hémisphère occidental, pas un seul vaccin contre le nouveau coronavirus n'a encore été appliqué.

 Même des institutions non humanitaires, telles que l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques, ont exprimé leur inquiétude quant à l'accès inégal à la protection face à une pandémie qui nous met tous en danger.

Les pays riches se sont précipités pour accumuler des vaccins au-delà de leurs besoins, ce qui, à la longue, a montré que tôt ou tard l’avarice devient la mère de tous les maux.



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