Ce n’est pas le moment de rester les bras croisés

Édité par Reynaldo Henquen
2021-10-25 16:34:38

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Auteur María Josefina Arce (RHC)

Le fonctionnement des organes du Pouvoir Populaire, à 45 ans de leur fondation, a été un thème clé  lors de la deuxième session plénière du Comité Central du Parti Communiste de Cuba, tenue cette fin de semaine à La Havane, où l’on a abordé des aspects essentiels de la vie quotidienne du pays.

Le perfectionnement de ce système du peuple et pour le peuple constitue une inspiration et une urgence face à la situation économique difficile que traverse la nation caribéenne, provoquée par le Covid-19 et le renforcement du blocus états-unien, ainsi que par une campagne à des fins déstabilisatrices.

Pourtant, les autorités insistent sur le fait que cela ne peut pas constituer un prétexte pour ne pas répondre comme il faut aux préoccupations des citoyens, mais plutôt une force pour mieux travailler tous unis.

Il a également montré la nécessité d’une participation populaire à ces actions visant à améliorer les conditions de vie des habitants de ces territoires, qui, en définitive, connaissent mieux que quiconque leurs besoins.

Homero Acosta, secrétaire de l’Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire a affirmé qu’il faut trouver des solutions aux problèmes sociaux au milieu des conditions économiques existantes dans le pays. 

Le processus de transformation qui se déroule depuis des semaines au sein des communautés a démontré que lorsque la volonté et le désir existent, c’est possible, même avec les limitations existantes.

D’où l’importance d’écouter la population, d’expliquer aux citoyens et de leur donner des réponses, ce sont des aspects qui définissent le travail du Pouvoir Populaire, une essence qu’il ne faut pas perdre, car pour la Révolution, le peuple constitue sa raison d’être.

Au cours de la séance plénière, le rôle des délégués des communautés a été mis en exergue, qui, comme on l’a déjà fait remarquer, se heurtent très souvent dans leur recherche d’alternatives non seulement au manque de certaines ressources, mais aussi à l’inertie de différentes entités et de leurs responsables administratifs.

 

Le Covid-19 est venu nous empêcher de mener à bout un mécanisme vital, prévu par la Constitution de la République : les assemblées de reddition de comptes par les délégués à leurs électeurs, qui reprendront au mois de novembre et décembre prochains en dépendance de la situation épidémiologique du pays.

Cet espace, constitue non seulement le cadre idéal pour aborder les problèmes les plus urgents de la communauté, mais aussi pour informer et pour impliquer tout le monde ; et dans le débat, trouver des alternatives possibles, faisant preuve de notre démocratie participative.

Le premier secrétaire du Parti Communiste de Cuba et président de la République, Miguel Díaz-Canel, dans son discours de clôture de la session plénière a appelé à lutter tous unis pour faire face aux problèmes. 

Il est vrai que ce n’est pas le moment de rester les bras croisés, mais de travailler différemment, avec unité, créativité et cet esprit solidaire et de résistance qui a toujours caractérisé le peuple cubain, même dans les moments les plus difficiles de notre histoire.

 



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