Les États-Unis persistent dans leurs actions contre Cuba

Édité par Reynaldo Henquen
2022-01-06 16:31:50

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Par María Josefina Arce

Récemment, le Bureau de contrôle des avoirs étrangers du Département du Trésor des États-Unis a imposé une amende de 91000 dollars à la plate-forme d’hébergement numérique Airbnb pour avoir accepté des clients dans la Grande des Antilles et violé le blocus économique.

Selon l’organisme gouvernemental, la compagnie touristique a accepté des paiements des Américains qui se sont rendus dans le pays caribéen en dehors des douze catégories autorisées par Washington.

Depuis 2015, l’entreprise américaine a présenté ses services à Cuba, mais la portée de ses activités a été compromise par les mesures adoptées de 2017 à 2021 par le président de l’époque, Donald Trump, et maintenues sous l’administration actuelle de Joe Biden.

Pendant des décennies, le tourisme a été fortement touché par la politique hostile des États-Unis. Au cours de la période 2020-2021, le préjudice subi par ce secteur s’est élevé à plus de 367 millions 304 mille dollars.

Il a dû faire face à des difficultés considérables dans les domaines des voyages, des services, des opérations et de la logistique, qui sont indispensables à son bon fonctionnement.

Dans le cadre de l’escalade contre Cuba, en 2017, quelques mois après son arrivée à la Maison Blanche, Trump a  pris prétexte de prétendues attaques sonores contre des diplomates américains à La Havane pour émettre une alerte injustifiée de voyage vers le territoire cubain.

Cependant, des mois d’enquêtes menées tant par des scientifiques américains que cubains ont montré qu’il n’y avait aucune preuve de ces prétendues attaques.

Mais en 2018 Trump est revenu à la charge et a exhorté à reconsidérer les voyages à Cuba aux citoyens américains qui classent dans l’une des douze catégories autorisées à nous rendre visite, en recourant à nouveau à l’existence présumée de "risques graves pour leur sécurité et leur protection".

En fait, les Américains voient leur droit de voyager librement violé, car l’enchevêtrement de lois qui forment le blocus les empêche de nous rendre visite en tant que touristes et de mieux connaître notre culture, notre histoire, notre architecture et notre gastronomie.

L’interdiction de l’arrivée de navires de croisière américains aux ports cubains et les restrictions sur les vols s’inscrivent également dans le cadre des plans de Washington visant à empêcher l’entrée de devises dans notre pays, qui sont en grande partie destinées à des secteurs importants comme la santé et l’éducation.

Les États-Unis cherchent à étouffer Cuba économiquement et, à travers le blocus si souvent condamné, attaquent des secteurs essentiels qui contribuent à son progrès comme le tourisme, qui est en outre un pont entre les nations.



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