Les cent premiers jours de Xiomara Castro au pouvoir

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2022-05-12 22:27:34

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Par María Josefina Arce

Les cent premiers jours de Xiomara Castro à la tête du Honduras se sont écoulés. Un pays confronté à d’énormes défis en raison de la violence, la corruption, le trafic de drogues, la pauvreté extrême, la faiblesse des institutions, ainsi que d’un manque total de confiance de la part des citoyens.

Xiomara Castro, qui a reçu ce qu’elle avait qualifié de «pays en faillite» a pris des mesures visant à aider les plus vulnérables, et pour éliminer les énormes inégalités qui règnent dans cette nation centraméricaine.  

Selon l’ONG Foro Social de la Deuda Externa y Desarrollo de Honduras, (Forum Social de la Dette extérieure et du Développement du Honduras) environ 71% des quelque 10 millions de Honduriens vivent dans la pauvreté extrême, raison pour laquelle, l’une des premières mesures de son gouvernement a été d’aider les citoyens vulnérables dans le secteur de l’énergie. Plus d’un million de familles bénéficient désormais d’une énergie gratuite dans leurs foyers.

Lors de son discours à l’occasion de ses cent premiers jours au pouvoir, la présidente hondurienne a précisé que l’état investirait plus de sept milliards de dollars à cette fin.

De même, au cours de ces plus de trois mois au pouvoir, le gouvernement a garanti la scolarisation gratuite et des repas scolaires au profit des plus pauvres afin de parvenir à une permanence dans le système éducatif, et que les plus jeunes aient la possibilité de se former pour assurer leur avenir.

Il est très important de signaler qu’avec le retour à l’école, on a également encouragé la vaccination massive des enfants et de jeunes pour les protéger contre le Covid-19.

Un autre moment important du gouvernement de Xiomara Castro a été l’abrogation des zones d’emplois et de développement économique, une revendication de la population qui a décrit ce projet comme une atteinte à la souveraineté du pays.

Approuvées en 2013 sous l’administration de Porfirio Lobo, les dites ‘ZEDE’, ont permis l’existence de territoires autonomes au sein du Honduras, ouvrant ainsi, de l’avis des experts, une porte au trafic de drogues, l’un des fléaux qui nuit à cette nation centraméricaine.

Elles ont également entraîné le vol des terres aux communautés indigènes et afro-honduriennes et la perte de la biodiversité.

La déclaration historique du Honduras comme zone exempte d’exploitation minière à ciel ouvert s’inscrit également dans le cadre de la protection de l’environnement. Il s’agit d’une activité libérant des substances nocives dans le sol, l’air et l’eau avec des conséquences néfastes pour la flore et la faune, ainsi que pour la santé humaine.

La corruption est l’une des préoccupations essentielles de la société. D’où, la création d’un Secrétariat pour la transparence et la lutte contre la corruption, afin d’installer dans l’avenir une Commission internationale contre la corruption et l’impunité.

De nombreux problèmes restent encore à résoudre. Ce n’est pas une tâche facile au milieu d’un panorama complexe, mais au cours des cent premiers jours de son mandat, la première femme présidente du Honduras a fait des pas pour améliorer les conditions de vie des Honduriens.

 

 



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