Bons présages

Édité par Reynaldo Henquen
2022-07-10 18:30:34

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Auteur: Guillermo Alvarado

Le calendrier électoral latino-américain se termine cette année au Brésil. La consultation y aura lieu en octobre pour désigner le nouveau président du pays, une course qui, pour l'instant, favorise l'ancien président Luis Inacio Lula da Silva, leader du Parti des travailleurs, PT.

L'ancien ouvrier métallo a gouverné le pays du 1er janvier 2003 au 31 décembre 2010. Sous son administration, d'importantes réalisations économiques, sociales et de politique étrangère ont été accomplies, faisant du géant sud-américain une puissance.

Les données de la Banque mondiale confirment qu’au cours de cette période, le produit intérieur brut a triplé grâce à un travail honnête et acharné. Quelque 30 millions de personnes sont sorties de la pauvreté et le Brésil est devenu une référence régionale et mondiale.

Nombre de ces avancées ont été perdues au cours des deux derniers gouvernements, celui du putschiste Michel Temer et celui de l'ancien capitaine de l'armée, Jair Bolsonaro, qui se présente aux élections comme candidat du Parti libéral.

Selon les sondages les plus récents, Lula da Silva devance son rival et pourrait même remporter le premier tour, prévu le dimanche 2 octobre.

Si un second tour est nécessaire, il aura lieu le 30 octobre, et là encore, les sondages donnent une large majorité au candidat du PT.

Il convient toutefois de rappeler que les sondages ne donnent qu'une image de l'état de l'opinion d'un segment de la société à un moment donné et peuvent varier en fonction d'un grand nombre de facteurs, de sorte que le point décisif se trouve toujours dans les urnes.

Dans ce cas, deux secteurs opposés de la population sont en conflit, car Bolsonaro a sa clientèle politique parmi les hommes d'affaires, les hauts gradés de l'armée, les croyants des églises fondamentalistes et les fonctionnaires qui gagnent cinq salaires minimums ou plus.

De l'autre côté, il y a les communautés indigènes, les paysans, les travailleurs, les jeunes, les femmes et les personnes à faibles revenus, qui voient un nouveau gouvernement du PT avec espoir et illusion.

Les dix autres candidats aspirant à diriger le Palais du Planalto sont trop loin dans les sondages et n'ont pratiquement aucune option.

 

Lors de ces élections, outre la présidence, 27 des 81 sièges du Sénat, 513 députés fédéraux, 27 gouverneurs et 1057 députés d'État sont en lice, ce qui déterminera la carte politique du Brésil pour les années à venir.

L’échiquier politique au Brésil fait penser à de bons présages.



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