Sur l’aveu d’une partie...

Édité par Reynaldo Henquen
2022-07-14 14:10:33

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Auteur : Guillermo Alvarado

Sur l’aveu d’une partie, la preuve est allégée.

John Bolton, l’ancien conseiller à la sécurité nationale du président Trump, a récemment admis sans honte sa responsabilité dans des plans de coups d’État ourdis à Washington contre d’autres États.

Chacun sait que la main de la Maison Blanche est derrière de bon nombre de coups d’États un peu partout dans le monde. Cela n’a rien d’exceptionnel. Mais quand cela vient de la partie directement concernée, cela prouve ce que nous disons depuis des décennies, à savoir que la puissance du Nord est le principal danger et foyer de déstabilisation de notre région et du monde entier.

John Bolton sait très bien de quoi il parle, car il a été l'artisan de la guerre en Irak en 2003. Ce conflit  reposait, rappelons-le, sur le mensonge selon lequel le président Saddam Hussein détiendrait  des armes de destruction massive qu’il serait prêt à les utiliser.

Cette aventure militaire a détruit le pays et l'a laissé à la merci de bandes armées irrégulières, de groupes terroristes et d'autres forces de l'ombre.

Mais son dossier long et sombre ne s'arrête pas là. Lorsque les républicains ne sont plus au pouvoir, il continue à préconiser des solutions militaires dans les relations internationales.

Il a suggéré, entre autres, de bombarder l'Iran par l'intermédiaire d'Israël pour détruire son programme nucléaire, alors qu'il n'y a jamais eu l'ombre d'une preuve qu'il était destiné à fabriquer des armes.

En 2018, Donald Trump l'a fait sortir de l'ombre et l'a nommé secrétaire à la sécurité, consacrant une grande partie de son temps à tenter de déstabiliser la Révolution bolivarienne du Venezuela et à renverser le président légitime Nicolás Maduro.

Ce n'est pas une coïncidence si, en mai 2019, la publication britannique The Guardian, a affirmé que Bolton est "l'homme le plus dangereux du monde" et l'a caractérisé comme un homme qui n'a aucun scrupule à manipuler les informations afin de poursuivre son agenda belliciste.

Il connaît très bien les ficelles du métier, puisqu'il a travaillé sous la présidence de Ronald Reagan à la coordination des programmes et des politiques de l'Agence pour le développement international, l'USAID, fer de lance de la pénétration de Washington sur la planète.

Un personnage louche pour lequel il n'y a guère de cercle approprié dans l'Enfer de Dante, sauf, peut-être, à côté de Satan lui-même.



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