Une alliance américano-israélienne non négociable, indestructible et belliqueuse

Édité par Reynaldo Henquen
2023-10-21 10:24:05

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Par Roberto Morejón

Ni l'attaque du Hamas du 7 octobre, ni la recherche de votes juifs pour les élections de 2024. Ce ne sont que des prétextes. L'administration américaine de Joseph Biden réaffirme son alliance de fer avec Israël car elle répond à une identification historique entre les deux pays, en géostratégie et en philosophie.

 Le président démocrate est allé embrasser son partenaire, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, et a approuvé la thèse bizarre de son hôte sur la paternité de l'attaque contre un hôpital de Gaza, qui a fait des centaines de morts, même si elle est grotesque. 

Biden avait prédit qu'il se disputerait avec le premier ministre, mais l'image qu'ils ont donnée est celle d'une harmonie totale, sans oser exiger de son interlocuteur qu'il mette fin au génocide à Gaza.

Il ne s'agit pas d'un soutien isolé de la part des occupants actuels de la Maison Blanche.

Il y a quarante ans, Alexander Haig, alors secrétaire d'État américain, affirmait qu'"Israël est le plus grand porte-avions américain, il est insubmersible, il ne transporte aucun soldat américain et il est situé dans une région critique pour la sécurité nationale".

Israël s'est imposé comme la dix-huitième puissance militaire mondiale, aidé par son soutien financier à la technologie de guerre et par l'assistance imparable de Washington.

Israël est le pays qui reçoit le plus d'argent des États-Unis au titre de l'aide à la sécurité, avec 3,8 milliards de dollars de fonds militaires versés chaque année dans ses coffres.

Cette relation a prospéré depuis la guerre d'occupation des six jours en 1967, lorsque Tel-Aviv s'est emparé de nouveaux territoires, dont Gaza et la Cisjordanie, mais occupe également le plateau du Golan en Syrie.

Aujourd'hui, alors que la guerre s'intensifie, les États-Unis envoient deux porte-avions avancés, des escadrons de chasseurs et d'avions d'attaque, des équipements supplémentaires et des munitions.

Et le secrétaire d'État américain Anthony Blinken déclare sans ambages que les civils de Gaza ne sont pas la cible de l'offensive israélienne.

Avec de telles mesures, les États-Unis soulignent l'incohérence de leur prétendu rôle de médiateur ou d'arbitre pour la paix au Moyen-Orient.

Ils ne peuvent l'être puisqu'ils soutiennent toujours les thèses d'Israël, comme en témoignent leurs 46 vetos au Conseil de sécurité de l'ONU pour éviter des résolutions inconfortables pour leur allié.

Aujourd'hui, il lui suffit d'approuver la rhétorique brutale du ministre israélien de la défense.

 



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