COP28, une nouvelle tentative pour enrayer la crise climatique

Édité par Reynaldo Henquen
2023-11-29 09:32:39

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Par María Josefina Arce

La 28e conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques ouvre ses portes à Dubaï, aux Émirats arabes unis, à quelques heures seulement, une nouvelle tentative d'enrayer la crise climatique que connaît la planète.

     Les perspectives de cette réunion ne sont pas encourageantes. Un premier rapport sur l'Accord de Paris, signé en 2015, a montré que le monde est loin d'atteindre les objectifs visant à contenir le réchauffement climatique en dessous de deux degrés Celsius.

    En effet, au rythme actuel des émissions de gaz à effet de serre, à l'origine du réchauffement climatique, le monde se dirige vers une augmentation de la température moyenne comprise entre 2,5 et 2,9 degrés Celsius au cours de ce siècle.

    C'est ce que confirme le rapport annuel sur les émissions de ces gaz nocifs, qui constitue un sérieux avertissement de la catastrophe à laquelle la planète risque d'être confrontée dans un avenir relativement proche.

    Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE, le programme des Nations unies pour l'environnement, a exhorté les pays développés, qui sont responsables de 80 % de ces émissions, à prendre l'initiative de les réduire efficacement.

     Les experts estiment qu'un changement est nécessaire pour encourager davantage l'utilisation des sources d'énergie renouvelables et l'abandon des combustibles fossiles. Une urgence qui va à l'encontre des intérêts des pays les plus industrialisés et des principaux producteurs de pétrole, de charbon et de gaz.

    Une autre question à prendre en compte est le soutien aux pays les moins avancés pour réaliser cette transition énergétique et atténuer les conséquences négatives de la crise climatique, car bien qu'ils soient les pays les moins polluants de la planète, ce sont eux qui souffrent le plus des phénomènes liés au changement climatique.

    C'est le cas des petits États insulaires, qui font face à la dégradation des ressources naturelles qui soutiennent leurs économies et, pire encore, risquent de disparaître face à la montée du niveau des mers.

    Face à des températures mondiales record et à des phénomènes naturels de plus en plus fréquents et intenses qui affectent la population mondiale, il est urgent de prendre des mesures et des engagements plus ambitieux pour la planète.

   La 28e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques est une nouvelle opportunité sur cette voie, qu'il ne faut pas manquer, car le temps presse et la survie de l'humanité est en jeu.



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