Barcelone a soif

Édité par Reynaldo Henquen
2024-02-05 08:35:24

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Par Guillermo Alvarado

 

Le gouvernement de Catalogne a déclaré l'état d'urgence dans la ville de Barcelone et ses environs en raison d'une sécheresse sans précédent dans la région, où les réserves d'eau sont à un point critique et où tout indique que la situation va s'aggraver dans l'avenir immédiat.

 

Cette mesure implique une réduction drastique de la disponibilité du liquide vital pour l'agriculture, l'élevage et la construction, trois secteurs clés de l'économie catalane.

 

Le président du gouvernement régional, Pere Aragonés, a déclaré qu'au total, quelque six millions de personnes sont touchées par la pire sécheresse du siècle dernier, qui a ramené les réservoirs à des niveaux inférieurs à 16 %.

 

Les périodes sans pluie sont relativement fréquentes dans cette région de la Méditerranée, mais celle que nous vivons actuellement a déjà duré longtemps et si elle se prolonge pendant un an, la situation sera dramatique, selon certains experts.

 

En bref, il s'agit d'un nouvel exemple de l'évolution du changement climatique, un phénomène déjà en cours, bien que certains hommes politiques, comme Donald Trump et son homologue argentin Javier Milei, entre autres, s'obstinent à le nier.

 

Les cas se multiplient aux quatre coins du monde de la manière la plus dissemblable, comme la sécheresse en Catalogne, les grandes inondations en Afrique et en Asie ou les graves incendies de forêt qui dévastent la Colombie ces jours-ci.

 

Au Chili, par exemple, l'été austral s'est caractérisé par des vagues de chaleur jamais vues auparavant, comme celle qui a frappé cette semaine le centre-sud du territoire, avec des températures de plus de 37 degrés Celsius dans la ville de Santiago, la capitale.

 

Les journaux et les programmes d'information télévisés regorgent de recommandations pour éviter les "coups de chaleur", qui peuvent être fatals pour les enfants, les personnes âgées ou les personnes souffrant de pathologies chroniques.

 

Le fait est que, du point de vue climatique, le monde change rapidement et profondément et il ne fait aucun doute que l'action humaine est déterminante à cet égard, notamment en raison du modèle irrationnel de production et de consommation mis en œuvre au cours des deux derniers siècles.

 

Je l'ai déjà dit en d'autres occasions, mais il vaut la peine de répéter l'opinion du généticien et écrivain français Albert Jacquard : si l'humanité disparaissait soudainement, ce serait une tragédie du point de vue de la biologie, mais le lendemain, les oiseaux, les animaux et les plantes de la forêt seraient beaucoup plus heureux.



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