Une tension maximale

Édité par Reynaldo Henquen
2024-04-17 09:39:33

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par Guillermo Alvarado

À la suite de l'attaque à la roquette et au drone lancée par l'Iran contre le régime sioniste d'Israël, les tensions au Moyen-Orient sont montées d'un cran, au point qu'elles peuvent être coupées au couteau.

L'action iranienne était une réponse à l'attaque injustifiable de Tel-Aviv contre son consulat en Syrie, où de nombreuses personnes ont été tuées, y compris deux généraux et cinq autres officiers des Gardiens de la révolution islamique.

Il n'est pas nécessaire d'être un expert pour comprendre qu'une telle agression aurait de graves conséquences dans la région et, depuis quelques jours, il était clair, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur d'Israël, qu'une contre-offensive se préparait.

Benjamin Netanyahu a menacé d'attaquer l'Iran, ce qui met le monde en émoi car cela signifierait une guerre généralisée dans laquelle seraient impliqués, qu'ils le veuillent ou non, plusieurs pays de l'Union européenne étroitement alliés à Tel-Aviv et à son principal partenaire, les États-Unis.

En effet, Washington, Londres et d'autres capitales travaillent activement à dissuader le régime sioniste d'agir de facto, non pas pour des raisons humanitaires, mais pour maintenir l'approvisionnement en pétrole brut de l'Occident.

Une guerre dans la région aurait pour première victime le trafic maritime par le canal de Suez et mettrait en difficulté les puissances dont les veines sont alimentées en pétrole, en plus d'autres risques, dont l'utilisation éventuelle de l'arsenal nucléaire non déclaré qui se trouve entre les mains d'Israël.

Il s'agit d'un État qui a montré des signes évidents d'irresponsabilité totale et de mépris absolu des normes les plus élémentaires de coexistence entre les peuples et les nations, et dont on peut attendre n'importe quel comportement, aussi brutal soit-il.

Et il ne s'agit pas seulement d'un problème de pouvoir, car dans la pratique, Netanyahou n'est qu'un autre représentant du mouvement sioniste international, qui n'a rien à voir ni avec la religion ni avec le peuple juif non sioniste.

La solution n'est donc pas de remplacer Netanyahou, mais de démanteler le tissu de ce mouvement, qui repose sur un fanatisme rarement vu dans le monde et sur un réseau économique et financier lié à la quasi-totalité des pays capitalistes de l'Occident et d'ailleurs sur la planète.

Cela explique toutes les similitudes entre le sionisme et le nazisme allemand, où Adolf Hitler n'était que la tête visible de l'iceberg, mais où sa force était ailleurs, qui n'a d'ailleurs pas été complètement détruite par sa défaite lors de la Seconde Guerre mondiale.



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