Les États-Unis réitèrent leur stratégie agressive contre Cuba

Édité par Reynaldo Henquen
2025-07-10 08:00:29

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Par : Roberto Morejón

Plusieurs gouvernements, groupes de solidarité et personnalités ont rejeté la dernière salve de l'administration Donald Trump contre Cuba, concrétisée par la réédition d'un mémorandum hostile datant de 2017.

Le mémorandum présidentiel sur la sécurité nationale, signé par le leader républicain il y a quelques jours, contient de nouvelles dispositions visant à renforcer encore le blocus, cause fondamentale des graves pénuries matérielles que connaissent les Cubains.

Conçu par le secrétaire d'État Marco Rubio et d'autres membres de la brigade des agresseurs du voisin caribéen, cet instrument vise à intimider le gouvernement et ses citoyens, à freiner les investissements étrangers et à empêcher le tourisme américain dans le pays.

Cet outil n'a pas été nécessaire pour soutenir les attaques lancées contre La Havane depuis le 20 janvier, date à laquelle le magnat, poussé par Rubio, a réinscrit Cuba sur la liste des pays qui, selon la Maison-Blanche, soutiennent le terrorisme.

 D’autres mesures suivront, comme l’ajout de Cuba à une liste de 12 nations ayant des restrictions d’accès à la puissance du Nord et la réactivation du Titre III de la loi agressive Helms-Burton, toutes visant à causer davantage de souffrances aux Cubains.

Le document, publié le 30 juin, renouvelle et modifie le précédent de Trump de 2017, toujours dans la lignée de l'obsession de Rubio et des membres du Congrès d'origine cubaine présumée de détruire les sources d'approvisionnement de la nation caribéenne.

Bien que le document prétende favoriser la libre entreprise sur la terre de José Martí, il s'attaquerait en réalité aux entrepreneurs privés locaux et aux entités nord-américaines exportant légalement vers La Havane.

Il s'agit d'une contradiction supplémentaire parmi les nombreuses politiques étrangères des résidents de la Maison-Blanche, qui réitèrent leur volonté d'assurer la prospérité des Cubains.

Bien qu'ils ne cherchent qu'à désespérer le peuple cubain et à le faire servir Washington dans sa quête de changement de régime.

 De plus, le texte promulgué par Trump ignore la souveraineté cubaine et le droit à l'autodétermination et fait référence au mémorandum de Lester Mallory de 1960.

Rappelons que cette année-là, le secrétaire d'État adjoint aux Affaires interaméricaines avait défini dans un mémorandum secret que le désenchantement à Cuba devait être provoqué par les difficultés économiques.

 Non pas la prospérité, mais l’étouffement.



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