Evo Morales entame son 3è mandat en Bolivie

Édité par Tania Hernández
2015-01-22 14:53:55

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Le président Evo Morales a pris possession ce jeudi pour son 3è mandat à la tête du gouvernement en Bolivie, un pays où de profondes transformations sociales ont été faites qui ont valu au gouvernement d'Evo Morales un appui populaire croissant et le respect à niveau régional et international.

Hier, lors d'une cérémonie qui a été organisée dans la ville pré hispanique de Tiwanaku, déclarée Patrimoine de l'Humanité par l'UNESCO en tant que berceau d'une des cultures les plus anciennes et influentes en Amérique du Sud, Evo Morales a été déclaré leader des peuples autochtones boliviens.

Le premier président indien de la Bolivie a qualifié cette cérémonie d'historique, de moment de réaffirmation de l'identité de ce pays, de sa révolution démocratique et culturelle. Il a ajouté que son peuple est revenu aux temps de l'équilibre ou le Pachakuti.

Le président a averti qu'il ne s'agit pas d'un retour romantique au passé, mais de récupérer des valeurs ancestrales pour en faire la base du développement, de la modernité, en totale harmonie avec la nature.

C'est sur la base de ces principes qu'Evo et son parti, le Mouvement vers le Socialisme, sont parvenus à ce qu'avant 2006 paraissait une tâche impossible: transformer un pays, ayant une pauvreté qui pourrait être qualifiée d'endémique, un déficit public historique, une dette externe insupportable et une instabilité politique et sociale, en l'une des économies les plus fleurissantes à l'heure actuelle dans notre continent.

Même le FMI, le Fonds Monétaire International a reconnu les progrès faits par la Bolivie où les recettes de cette institution financière ne sont point appliquées.

Bien au contraire, au lieu d'appliquer les manuels du FMI et de la Banque Mondiale, la Bolivie a mis en pratique un programme axé sur la lutte contre la pauvreté et l'inégalité sociale. Elle s'est fixé pour but d'augmenter les dépenses publiques et la consommation nationale et cela grâce à une redistribution équitable et efficace des revenus.

Les résultats sautent aux yeux : alors que les puissances occidentales, ayant à leur tête les États-Unis traversent depuis 2007 une crise financière qui semble interminable, ce pays sud-américain a obtenu une croissance impressionnante de son Produit Intérieur Brut et une accumulation sans pareil des réserves internationales.

La Bolivie n'est pas à l'abri des effets de la chute du prix des hydrocarbures à niveau mondial, qui sont l'une de ces principales sources de revenus, mais la situation solide qu'elle a construit ces dernières années lui permettra de supporter l'impact. Selon les pronostics des institutions financières internationales, en 2015 elle sera à la tête des taux de croissance dans la région.

C'est donc dans ce contexte qu'Evo Morales a assumé son troisième mandat. Son gouvernement applique un projet différent né des racines de l'histoire de notre continent : le Suma Qamaña, le Bon Vivre, qui prône le partage et pas la concurrence et des valeurs telles que : ne sois pas faible, ne vole pas, ne ment pas.

Dans la perspective des Mayas, cette autre grande culture de notre Abya Yala cela équivaut a « que tous se lèvent, que tous soient convoqués, qu'aucun groupe ne reste derrière les autres”.

Ces idées et ces valeurs ont démontré leur force et leur actualité au delà de l'égoïsme et de l'individualisme qui caractérise les systèmes de domination qui se sont historiquement fixés pour but de ne pas nous permettre de devenir ce que nous serons capables par nos efforts.



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