Le terrible impact sur l'enfance des agressions contre l'Irak et la Syrie

Édité par Peio Ponce
2015-03-16 14:27:43

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Par Guillermo Alvarado

Un rapport récent du Fonds des Nations Unies pour l’enfance l'UNICEF, a révélé que plus de 14 millions d’enfants souffrent les brutales conséquences des interventions militaires lancées par des puissances occidentales contre l’Irak et la Syrie, avec les États-Unis comme principal protagoniste.

La situation humanitaire dans toute la région du Moyen Orient s’est beaucoup dégradée depuis mars 2003, quand Washington et ses alliés ont entamé l’invasion contre l’Irak, sous le prétexte monumental avancé par le président George W. Bush que le gouvernement de Sadam Hussein possédait des armes de destruction massive.

Le fait qu’il n’existe pas de bilan réel des civils irakiens morts à cause des bombardements et des attaques massives contre des villes densément peuplées, constitue une preuve du mépris des agresseurs.

Le bilan de l’Unicef ne comprend pas les années les plus dures de la guerre, il se limite plutôt à l'actualité. Mais de toute façon les statistiques rapportées sont terrifiantes.

D’après les données fournies par cette entité, l’escalade de violence des derniers mois en Irak a provoqué l’exode d’environ 3 millions d’enfants. En plus, un nombre indéterminé ne peut pas sortir des zones contrôlées par des groupes armés irréguliers.

« Ceux qui ont moins de 13 ans ne connaissent que la guerre, la violence et la souffrance, a affirmé le directeur exécutif de l’Unicef, Anthony Lake.

En Syrie, où le conflit provoqué par les tentatives pour renverser le gouvernement du président Bashar al-Asad, encouragée par les États-Unis, par plusieurs pays membres de l’Union Européenne et par des pays voisins, arrive à la cinquième année, il y a 5 millions 600 mille enfants mineurs qui sont dans une situation précaire. Deux millions d’entre eux habitent des zones, qui n'ont pas accès à l’aide humanitaire.

Cinq millions se trouvent dans des camps de réfugiés, en Syrie, en Turquie, au Liban et en Jordanie.

La jeunesse syrienne est sur le point de disparaître à cause du conflit, dont les principaux instigateurs ne font pas attention aux avertissements et insistent sur leurs projets d’intervention.

Par ailleurs, il convient de rappeler que l’usage d’armes chimiques et des munitions à uranium appauvri par les États-Unis a laissé une douleur incessante en Irak.

L’expert Christopher Busby a signalé que le taux le plus élevé au monde concernant les dommages génétiques éprouvés par la population a été enregistré à Falloujah.

Le spécialiste a déclaré que quand ils ont analysé les cheveux d’une centaine de parents d'enfants atteints de cancer, ils ont repéré de hautes doses d’uranium provenant des armes utilisées par les troupes nord-américaines pendant la guerre.

 

Les deux pays sont au bord de l'abîme, ils sont sur le point d'hypothéquer leur avenir car une partie de leurs enfants meurent lors des affrontements. L'autre survit, mais avec des séquelles physiques, psychologiques et émotionnelles difficiles à surmonter, sans qu’il existe, du moins pour l’instant, aucune initiative pour punir les responsables d’une telle calamité.

 

 



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