Ce n'est qu'en préservant l'unité que nous pourrons nous redresser

Édité par Reynaldo Henquen
2022-10-01 21:30:44

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Face à la mission colossale qui consiste non seulement à récupérer ce que nous avons perdu, mais à avoir plus qu’avant, la clé du triomphe n'est qu'une seule : l'unité.

Auteur : Granma | internet@granma.cu

1er octobre 2022 08:10:55

Des soldats de la région militaire de Pinar del Río travaillent à l'assainissement et à la collecte des déchets solides après le passage de l'ouragan Ian sur la province de Pinar del Río. Photo : José Manuel Correa

Écouter le peuple, interpréter ses raisons, répondre à ses questions, le faire participer, c'est ce que Fidel nous a appris, quelles que soient les complexités, la dureté des temps, les circonstances pressantes.

Aujourd'hui, alors que Cuba doit se remettre d'un ouragan qui a dévasté la région occidentale, nous sommes confrontés à l'un de ces moments où le pays, avec cette sève, grandit.

À Pinar del Río, par exemple, les vents et les pluies ont frappé un pilier de l'économie nationale : le tabac ; ils ont considérablement détruit son réseau immobilier ; ils ont laissé de vastes cultures sous l'eau ; ils ont mis à mal l'infrastructure électrique dans la partie occidentale du pays et, par conséquent, une panne du réseau a entraîné la coupure de l’électricité sur toute l'île. L'absence de ce service vital a également compliqué l'approvisionnement en eau.

Plusieurs problèmes nous ont mis à l'épreuve ces derniers mois, et quand il semble à certains qu'il n'y a pas d'issue, Cuba la trouve toujours dans le travail uni, dans la solidarité et dans la participation de son propre peuple.

Face aux adversités, les unes après les autres, certaines dues à des événements naturels, d'autres à des accidents regrettables, et beaucoup dues à la détermination de l'ennemi de réduire notre peuple par la faim et le besoin, à travers la monstruosité infâme qu'est le blocus américain contre Cuba, il n'y a pas d'autre feuille de route pour la direction de la nation que celle tracée par l'exemple de la génération historique de Fidel et Raúl.

Notre ennemi attaque parce qu'il craint la continuité que représente la nouvelle génération à la tête du pays, et cette crainte est si grande qu'il fait tout, plus que jamais, pour couper toute possibilité de progrès.

La persécution obsessive contre Cuba par la plus grande puissance du monde n'est rien d'autre que la révélation d'un abus cruel et lâche. La preuve en est la persécution opportuniste du gouvernement américain, défenseur autoproclamé de notre peuple, ce même peuple à qui il a refusé l'oxygène et les médicaments au moment le plus critique de la crise du Covid-19, à qui il a interdit de recevoir les envois de fonds de leurs familles, à qui il ouvre les portes s'ils se jettent à la mer, mais à qui il ferme les canaux réguliers d'émigration.  

Les ennemis de Cuba ne proposeront jamais une solution qui ne réponde pas à l'intérêt de subvertir la société socialiste que nous nous donnons ; et c'est dans cet empressement qu'ils profitent - et même fabriquent - les vicissitudes que nous traversons.

Ceux qui nous haïssent vont jusqu’à rendre le gouvernement révolutionnaire responsable des ravages d'un cyclone et de ses conséquences successives, alors qu’aux États-Unis, d'où ils crient, le même ouragan dévastateur passe, laissant la triste marque d'une vingtaine de morts, dans leur cas, "à cause de la fureur de la Nature".

De tels ennemis, comme celui que Cuba a depuis plus de 60 ans, personne n'échappe sauf en armant l'unité du peuple. La résistance a un coût élevé, mais céder au chantage de ceux qui promettent de vous lâcher la bride si vous obéissez à leurs méthodes et à leurs diktats, fait de vous un serviteur pour toujours.

Pour l'heure, la réparation des dégâts causés par l'ouragan Ian ne sera ni facile ni de courte durée. Rien n'a jamais été facile pour Cuba. Travailler pour soi pour guérir sa douleur est le destin de la nation ; soutenue, oui, par les vrais amis que notre solidarité fait fructifier ; mais, fondamentalement, travailler pour soi, et dans cette entreprise, rien n'échoue s'il y a l'unité, ainsi que la dignité.

C'est ce qu'exigent les défis actuels, rester indéfectiblement ensemble, ne pas se laisser diviser, comprendre que toute solution à tout problème, même si elle prend du temps, a besoin de compréhension, d'accompagnement et, surtout, de participation.

Aujourd'hui encore, au lendemain du cyclone, les personnes qui viennent en aide aux provinces blessées ne sont pas des hommes ou des femmes de leur province d'origine, mais de celles qui ont le plus besoin d’eux.

Nier la dureté du moment serait superficiel et irresponsable. Il n'y a pas d'oreilles sourdes ou d'yeux aveugles à ce que le peuple ressent et souffre.

Ce qui ne peut pas nous faire défaut, c'est la sensibilité aux problèmes des autres, la volonté d'aider, le désir de faire notre part sans rester assis à attendre ce qui n'existe pas.

Face à la mission colossale qui consiste non seulement à récupérer ce qui a été perdu, mais à avoir plus que ce que nous avions avant, la clé du succès n'est qu'une seule : l'unité. (Source Granma)

Traduit Reynaldo Henquén Radio Havane Cuba

 



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