Le leurre de la démocratie yankee

Édité par Reynaldo Henquen
2024-04-02 12:56:07

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Le leurre de la démocratie yankee

Publié par heraldocubano

Par Arthur González.

 

Les États-Unis ont l'intention de donner des cours en matière de démocratie au reste du monde, mais leurs actions quotidiennes sont totalement antidémocratiques, agissant comme une véritable dictature qui impose aux autres sa vision et son style de vie, basés sur la tromperie et le mensonge, en leur faisant croire à tout le monde que leur système est le meilleur pour atteindre le bonheur et le bien-être.

 

En analysant un peu en profondeur leur modèle de démocratie, on découvre que leur système est soutenu par une campagne de propagande, construite pour manipuler l'inconscient et l'imaginaire collectif, afin que chacun soit convaincu qu'il s'agit de la société parfaite à imiter. , mais ils cachent le grave problème de l'alcoolisme, de la toxicomanie et des suicides causés par la dépression, en plus de la corruption politique, des inégalités sociales et de la discrimination raciale qui sous-tendent ce pays.

 

Les fusillades constantes résultant de la vente d'armes à feu, même d’arme de guerre, fauchent  chaque année la vie de centaines de personnes innocentes, car les membres du Congrès et les sénateurs reçoivent d'importantes sommes d'argent de la National Rifle Association pour leurs campagnes politiques et, par conséquent, ils s'opposent ouvertement aux lois qui réglementent ces ventes.

 

Leur Constitution, la loi fondamentale de chaque État, a été approuvée en 1789, elle est la plus ancienne du monde et pour ne pas en approuver une autre, ils ont approuvé 27 amendements en guise de correctifs, pour résoudre les problèmes surgis durant les trois siècles quie se se sont écoulés depuis dans un contexte  différent biuen sûr. Aucun pays au monde ne présente légalement quelque chose de semblable à cette « démocratie » yankee.

 

Le système électoral est ce qui se rapproche le plus d'un cirque, où la lutte pour le pouvoir met à nu les côtés les plus sales des candidats, qui reçoivent des millions de dollars d'entreprises, de sociétés, de consortiums et de particuliers qui exigent ensuite des « faveurs », une situation qui facilite les événements. ... de corruption, comme l’affaire du sénateur Bob Menéndez l’a récemment révélé.

 

Les dernières élections présidentielles ont montré la fragilité de ce système archaïque et antidémocratique, qui s'est soldé par l'assaut inusité du Capitole national le 6 janvier 2021, dû aux déclarations et à l’encouragement de Donald Trump, qui n'a pas accepté sa défaite et qui, avec des actions irresponsables. ... a tenté de fomenter une rébellion nationale, révélant l'absence d'une véritable démocratie.

 

Un exemple frappant de la tromperie de cette « démocratie » est l’attitude de Trump lui-même, qui  continue à nier la validité des résultats des élections de 2020 et qui menace à cors et à cris de « provoquer un bain de sang s’il n’est pas réélu », une position qui constitue, dans n’importe quel qutre pays, une violatation flagrante des lois en vigieur. Il ne cesse de prononcer des discours pleins de menaces et d’insultes et traite les assaillants du Capitole d’« otages » au lieu de criminels. C’est le nom qu’ils donne aussi à ceux qui sont détenus, pour avoir enfreint les lois,  dans des pays qui ne se soumettent pas aux diktats de Washington.

 

L'absence d'une véritable démocratie est palpable chez Donald Trump, car bien qu'accusé de dizaines de crimes, il sera peut-être le nouveau candidat présidentiel du Parti républicain, une situation impensable pour d'autres nations de la planète, preuve de la mauvaise santé de la société yankee qu’il présente comme modèle pour donner des leçons de démocratie.

 

Rien qu’en Géorgie, Trump est accusé de 13 crimes, pour avoir dirigé une conspiration mafieuse avec 18 alliés, dans une tentative désespérée d’annuler les élections au cours desquelles il a subi une grande défaite dans cet État. S'il est reconnu coupable de toutes ces accusations, il devra purger une peine de 76 ans de prison pour association de malfaiteurs, pour demande de violation du serment envers un agent public ; complot visant à se faire passer pour un agent public ; demande de violation de serment à un fonctionnaire en vue de commettre un faux au premier degré ; complot en vue de se faire passer pour un fonctionnaire ; pour frauder au premier degré et falsification de documents.

 

En outre, il est accusé  34 autres chefs d'accusation ont été retenus contre lui dont falsification de dossiers commerciaux, résultant de remboursements à son ancien avocat Michael Cohen, pour avoir payé le silence de Stormy Daniels, une star de cinéma porno, et l'avoir empêchée de rendre publique leur histoire d'amour. Le crime réside dans le fait que Trump a enregistré ces paiements comme des « frais juridiques » dans les comptes de sa société, la Trump Organization.

 

En raison de ses déclarations contestant la loi, le juge new-yorkais Juan Merchan, en charge de cette affaire de corruption contre l'ancienne actrice, a imposé le silence à Trump dans le cadre du procès prévu le 15 avril 2024.

 

Récemment, il a déjà été condamné par le tribunal de New York à payer 175 millions de dollars pour avoir commis une fraude civile, en surestimant frauduleusement sa valeur nette de plusieurs milliards de dollars, afin d'obtenir de meilleures conditions de prêt et d'assurance. Parmi ces propriétés figurent Mar-a-Lago en Floride, le penthouse de la Trump Tower à Manhattan et d'autres propriétés. De même, le tribunal l'a condamné à ne pas pouvoir exercer les fonctions d'administrateur d'une société ou d'une entité juridique pendant trois ans à New York, ni solliciter des prêts auprès d'une entité enregistrée dans cet État pendant la même période.

 

Une autre des graves accusations portées par Trump sont les 32  qui composent le dossier criminel en Floride, pour la rétention de rapports confidentiels après avoir quitté la Maison Blanche, pour avoir emporté des dizaines de cartons remplis de documents sans autorisation, malgré le fait qu'une loi du 1978 oblige tous les présidents américains à envoyer tous leurs courriels, lettres et autres documents de travail aux Archives nationales.

 

Pour cette raison et sur décision du tribunal, des agents du FBI ont perquisitionné sa résidence de Floride pour rétention de rapports classifiés et entrave à une enquête fédérale, où plus de trente boîtes sans la sécurité requise ont été confisquées. Il est également accusé d'avoir mis en danger la sécurité des États-Unis en montrant des documents classifiés sur les opérations et projets militaires américains à des personnes non autorisées dans son club de golf de Bedminster, dans le New Jersey.

 

Lors de sa comparution devant le tribunal fédéral de Miami, il a plaidé non coupable des 37 chefs d'accusation retenus contre lui, mais Aileen Cannon, une juge fédérale, a refusé le 14 mars 2024 de rejeter les 32 chefs d'accusation de l'affaire pénale en Floride, pour le non-lieu. desdits documents confidentiels.

 

Comme si cela ne suffisait pas, à Washington, Donald Trump a été accusé ces derniers jours par le procureur spécial Jack Smith de complot pour avoir tenté d'annuler le résultat des élections de 2020, ce qui constitue la plus grave affaire judiciaire contre lui.

 

Cette accusation prétend que, pendant plus de deux mois, après le 3 novembre 2020, Trump s’est livré à la diffusion de mensonges selon lesquels il y aurait eu fraude et qu’il aurait gagné, alors qu’il savait que c’était faux.

 

Dans quel pays véritablement démocratique au monde est-il permis à quelqu’un ayant un passé aussi vulgaire qu’un vulgaire criminel mafieux de se présenter à la présidence ? Uniquement aux États-Unis.

 

Pour mettre la cerise sur le gâteau et s'attirer les bonnes grâces des Cubains de Miami, Trump promet de « mettre fin au gouvernement cubain s'il redevient président », et d'imposer davantage de sanctions au peuple pour l'étouffer économiquement et ensuite rejeter la faute sur ce qu’il appelle le « régime à système échoué».

 

Et pourtant, il y en a qui croient encore à l’histoire d’une démocratie parfaite made in USA¡.

 

Ce n’est pas pour rien que José Martí s bien souligné, en se référant aux années qu’il a vévus aux États-Unis :  « J’ai vécu dans le monstre et j’en connais les entrailles ».

 

(Traduit de heraldocubano.wordpress.com)



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