La Havane, 28 novembre, (RHC)- Rixi Moncada, candidate du parti Libre, parti au pouvoir, à la présidence du Honduras, a rejeté énergiquement les déclarations interventionnistes du président Donald Trump.
« J’espère que le peuple du Honduras votera pour la liberté et la démocratie, et choisira Tito Asfura comme président! », a écrit Trump, seulement quatre jours avant les élections, en faveur du candidat de l’extrême droite.
Plus de six millions d’Honduriens sont appelés aux urnes pour élire leur nouvelle présidente ou président, pour la période 2026-2030. Le vainqueur assumera le pouvoir le 27 février prochain.
Dans son message controversé, Trump a commencé par une attaque brutale contre la candidate officielle. » Je ne peux pas travailler avec Moncada et les communistes », écrit-il.
« Le fantôme du communisme revient avec les mêmes histoires de toujours, mais la réalité parle plus fort », a répondu Moncada à Trump.
Dans une série de messages, la candidate de gauche a rappelé les progrès réalisés par le gouvernement actuel dans le domaine du social et critiqué les deux partis qui ont marqué la vie politique du pays pendant plus d’un siècle.
Dans un autre post, la candidate a averti qu’ils l’appellent « communiste » pour « cacher la vérité », parce que ses opposants craignent la démocratisation de l’économie. « Le bipartisme est vaincu », a -t-elle-averti. Elle a une fois de plus dénonc les allégations de fraude présumée que l’opposition entend faire.
Source : Prensa Latina
