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Honduras : Le maire pro-gouvernemental accuse le parti de droite de boycotter le recomptage des voix

par Reynaldo Henquen
Jorge Aldana, alcalde de Tegucigalpa.

Le maire de Tegucigalpa et candidat à sa réélection pour le parti au pouvoir au Honduras, Jorge Aldana, a accusé aujourd’hui le Parti national (PN), de droite, de boycotter le recomptage des voix des élections générales du 30 novembre.

M. Aldana, du Parti Liberté et Refondation (Libre), a appelé le PN à respecter la loi et à cesser de s’ingérer dans les affaires du Conseil national électoral (CNE), qu’il accuse d’entraver le recomptage de 492 urnes présentant des irrégularités qui lui assureraient la victoire à la mairie.

Lors d’une conférence de presse, le candidat de Libre a expliqué que, sur ces 492 urnes, 274 auraient été favorables à sa candidature, 211 au Parti national et sept auraient abouti à une égalité entre les deux partis.

« Ils refusent de compter ces bulletins car ils savent que nous avons gagné les élections municipales », a insisté le maire charismatique du District Central, qui regroupe les villes jumelles de Tegucigalpa et Comayagüela.

Selon le maire de la plus grande ville du Honduras, sur un total de 2 441 bureaux de vote, son parti a battu la droite dans 1 302 d’entre eux et a perdu dans 1 100.

Après avoir reconnu sa victoire de justesse face à son rival du Parti national, Juan Diego Zelaya, le maire de la métropole a dénoncé le fait qu’au sein du Conseil national électoral (CNE), contrôlé par le système bipartite (nationalistes et libéraux), on entend modifier les règles du jeu car les chiffres ne sont pas en faveur de l’opposition.

« Nous ne pouvons pas les laisser voler ces élections sous nos yeux », a souligné Aldana, dont le mandat de près de quatre ans est reconnu même par des secteurs proches de la droite traditionnelle.

« Nous avons les chiffres et la vérité de notre côté. Nous sommes démocrates. Si ces chiffres étaient inversés, j’aurais publiquement reconnu mon adversaire », a-t-il souligné.

Il a averti que l’exclusion de bulletins de vote du dépouillement, prétendument sous prétexte de contraintes de temps, compromet la transparence du processus et mine la confiance du public dans les résultats des élections.

Le Conseil national électoral (CNE) a jusqu’au 30 décembre pour publier les résultats complets d’une élection entachée de nombreuses allégations de fraude et d’irrégularités.

Plus de trois semaines après le scrutin tumultueux, l’autorité électorale a proclamé Nasry Asfura, du Parti national (PN), président élu de ce pays d’Amérique centrale mercredi dernier, une proclamation contestée par les candidats des partis Libre et Libéral.

Toutefois, l’incertitude persiste quant aux résultats des 298 élections municipales et des 128 sièges du Congrès national (Parlement). (Source : Prensa Latina)

 

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