Accueil TousÉditorialIls ont intimidé, mais n’ont pas changé de position à l’ONU contre le blocus de Cuba

Ils ont intimidé, mais n’ont pas changé de position à l’ONU contre le blocus de Cuba

par Reynaldo Henquen

Par Roberto Morejón

L’Assemblée générale de l’ONU a maintenu sa ferme et réitérée exigence de levée du blocus américain de Cuba, approuvant une résolution dont le texte avait été présenté par La Havane, sous la pression des diplomates cubains.

Bien que ce soit la trente-troisième fois qu’une déclaration contre le blocus l’emporte largement à l’Assemblée, les menaces proférées cette fois-ci par les occupants de la Maison Blanche ont été brutales dans leur tentative d’éviter un revers diplomatique et politique.

Le texte, adopté par 165 voix pour, 7 contre et 12 abstentions, a reçu un soutien unanime, même si quelques gouvernements ont accepté de modifier leur position initialement favorable à la levée du boycott de Cuba.

Ce qui précède ne remet pas en cause la victoire politique et diplomatique de Cuba, à un moment où le département d’État américain, sous la direction de Marco Rubio, a intensifié ses manœuvres pour faire croire que le blocus n’existait pas.

Pour étayer ces mensonges et d’autres encore, Rubio s’est tourné vers un de ses proches, l’ambassadeur auprès de l’ONU, Mike Waltz, qui a prononcé un discours désastreux devant l’assemblée plénière, employant un langage vulgaire, ignorant et trompeur.

Le diplomate a affirmé que le blocus manquait de crédibilité, comme si les lois Torricelli et Helms-Burton, qui soulignent également l’extraterritorialité du réseau économique, commercial et financier, n’étaient pas en vigueur dans son pays.

Face à ces manipulations et à d’autres encore, des dizaines de chefs de délégation ont exprimé leur rejet du blocus imposé à Cuba et ont exigé le retrait de ce pays de la liste des États soutenant le terrorisme établie par Washington.

Les orateurs ont collectivement mis en lumière le paradoxe que représente le siège d’une nation qui pratique activement la solidarité internationale.

Parmi les discours favorables à Cuba, celui de l’ambassadeur mexicain Héctor Vasconcelos s’est distingué, car il s’est interrogé sur les raisons pour lesquelles les États-Unis persistent à défier les résolutions de l’ONU.

Après plus de soixante ans de blocus, principal facteur des graves pénuries matérielles et des services publics défaillants dont ils souffrent aujourd’hui, de nombreux Cubains se posent cette question.

Rubio et les parlementaires anti-cubains devraient être extrêmement irrités par le résultat de l’Assemblée générale de l’ONU, d’où leur tentative de riposter par de nouvelles manœuvres visant à étouffer le peuple cubain.

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