Accueil TousNationalLa CARICOM exige la levée du blocus et la normalisation des relations entre les États-Unis et Cuba.

La CARICOM exige la levée du blocus et la normalisation des relations entre les États-Unis et Cuba.

par Reynaldo Henquen

Les dommages cumulés de la guerre économique menée par la Maison-Blanche contre Cuba, depuis plus de 60 ans, dépassent 170,677 milliards de dollars.

Le représentant de la CARICOM a qualifié le blocus américain de violation de la Charte des Nations Unies ainsi que de la souveraineté et de l’autodétermination d’autres États, en raison de l’effet extraterritorial de certaines mesures.

La Communauté des Caraïbes (CARICOM) a dénoncé ce mardi devant l’Assemblée générale des Nations Unies les graves dommages infligés à Cuba par le blocus économique, commercial et financier américain, dont les dommages cumulés depuis plus de 60 ans dépassent 170,677 milliards de dollars, et a exigé sa levée immédiate.

Au nom de la CARICOM, le représentant de la Barbade s’est adressé à l’Assemblée générale des Nations Unies. Il a rappelé que Cuba a formé des milliers de médecins, d’enseignants et d’ingénieurs d’autres nations insulaires des Caraïbes, auxquels elle n’a jamais refusé de prêter main-forte, notamment en cas d’extrême nécessité. Il a notamment cité l’aide apportée aux médecins et aux patients pendant la pandémie de COVID-19.

Il a qualifié cette politique hostile à la Révolution cubaine de violation de la Charte des Nations Unies, voire de la souveraineté et de l’autodétermination d’autres États, en raison de l’effet extraterritorial des mesures de blocus, comme le prévoit le chapitre III de la loi Helms-Burton.

Il a affirmé que le blocus américain avait eu un impact négatif sur le développement de Cuba et sur la mise en œuvre de l’Agenda 2030, avec des conséquences tangibles sur le déclin du bien-être de sa population et la jouissance de ses droits humains.

De l’avis du représentant de la CARICOM, le blocus américain, qui dure depuis 63 ans, soit le plus long de l’histoire, est une manifestation concrète des effets des mesures coercitives unilatérales.

En outre, il a estimé que le moment était venu d’un véritable dialogue, pour que les États-Unis lèvent le blocus, retirent Cuba de la liste des pays qui soutiennent le terrorisme et reprennent la voie de la normalisation des relations fondées sur l’égalité et le respect. Il a également estimé que cela renforcerait la capacité de Cuba à soutenir d’autres pays et à partager avec eux ses progrès dans divers domaines.

Le débat sur le projet de résolution appelant à la levée du plus long blocus économique de l’histoire, présenté par Cuba, se tiendra entre mardi et mercredi, date à laquelle il sera mis aux voix.

Il y a quelques heures, le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez Parrilla, a confirmé sa présence à New York pour participer aux débats et a déclaré que Cuba défendrait sa vérité malgré l’énorme pression exercée par la Maison Blanche sur d’autres États, principalement d’Europe et d’Amérique latine, pour les empêcher de voter contre le blocus.

Le ministre cubain des Affaires étrangères a déclaré que la « clique politique corrompue » de Washington craignait d’être à nouveau « isolée » par la condamnation par l’écrasante majorité de l’Assemblée générale de ses mesures d’« asphyxie économique et de souffrances contre le peuple cubain ».

La semaine dernière, le ministère des Affaires étrangères a réitéré son accusation selon laquelle les États-Unis intimident d’autres pays, les menaçant même de sanctions, et mènent parallèlement une campagne d’empoisonnement visant à désinformer et à semer la peur, présentant Cuba comme une menace pour la paix et la sécurité et tentant de l’associer à des phénomènes tels que le terrorisme et le trafic de drogue.

Auteur : teleSUR – JDO

Source : ONU

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