Brasilia, 26 septembre (RHC) – La cote de popularité du gouvernement de Luiz Inácio Lula da Silva a progressé de sept points de pourcentage en deux mois, atteignant 50 % aujourd’hui, selon le sondage Pulso Brasil/Institut de recherche sociale, politique et économique (Ipespe).
Le gouvernement actuel a ainsi inversé les tendances négatives récentes et regagné le soutien des classes moyennes et des électeurs centristes.
Les données montrent également un regain de confiance significatif de la population.
En juillet, 51 % des personnes interrogées critiquaient l’administration du président progressiste, contre 43 % qui le soutenaient.
La désapprobation avait atteint le chiffre inquiétant de 54 % en mai, tandis que le soutien se maintenait à 40 %.
Selon l’Ipespe, la base la plus fidèle de Lula reste l’électorat de gauche, où le soutien atteint 95 %.
Cependant, le fait le plus significatif est que l’ancien dirigeant syndical dépasse désormais la désapprobation des électeurs centristes.
Dans la classe moyenne, historiquement plus volatile et critique, le gouvernement obtient 51 % d’approbation. Au centre politique, il atteint 49 %.
Ces chiffres marquent une évolution par rapport aux premiers mois de l’année.
L’enquête indique que la perception du pouvoir exécutif s’est renforcée, malgré les tensions persistantes avec le Congrès national et les effets de la politique douanière américaine.
Ces deux facteurs ont pesé sur la popularité de Lula au premier semestre.
Ce résultat suggère une recomposition du soutien stratégique susceptible d’élargir la marge de manœuvre du gouvernement sur les questions législatives.
La consolidation du soutien centriste est considérée comme essentielle au maintien des réformes en cours au Parlement.
Cette reprise ouvre également la voie à un regain de confiance pour le Parti des travailleurs au pouvoir, qui peinait à fédérer sa base autour du programme économique.
L’enquête, qui reflète un climat moins défavorable pour le parti au pouvoir, a été menée du 19 au 22 septembre, période qui n’incluait ni les effets des récentes manifestations contre l’amendement dit « Bouclier » (PEC, qui étend la protection des parlementaires contre les enquêtes judiciaires) ni le discours vigoureux de Lula aux Nations Unies.
Au total, 2 500 personnes ont été interrogées dans toutes les régions du pays. La marge d’erreur est de plus ou moins deux points de pourcentage, avec un intervalle de confiance de 95,45 %, ce qui renforce la cohérence des résultats.
Source : Prensa Latina