, qu’il a qualifiées de violation grave du droit international et de la Charte des Nations Unies.
Le ministère vénézuélien des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué :
Trump reconnaît publiquement avoir autorisé des opérations visant à compromettre la paix et la stabilité de la République bolivarienne. Cette déclaration sans précédent constitue une violation très grave du droit international et de la Charte des Nations Unies, et oblige la communauté internationale à dénoncer ces déclarations manifestement immodérées et inconcevables.
Le texte dénonce : « Nous observons avec une extrême inquiétude le recours à la CIA, ainsi que les déploiements militaires annoncés dans les Caraïbes, qui constituent une politique d’agression, de menaces et de harcèlement contre le Venezuela. »
Il a souligné qu’il est évident que de telles manœuvres visent à légitimer une opération de « changement de régime » dont l’objectif ultime est de s’approprier les ressources pétrolières vénézuéliennes.
Le ministère des Affaires étrangères a souligné que « les déclarations du président américain visent à stigmatiser l’immigration vénézuélienne et latino-américaine, alimentant ainsi un discours xénophobe et dangereux ». Il a rappelé que lors de la réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC), convoquée par la présidence pro tempore de la Colombie, le gouvernement bolivarien a « formellement dénoncé ces faits et exigé une réponse régionale immédiate ».
À cet égard, la Mission permanente auprès des Nations Unies a annoncé qu’elle « soumettrait demain cette plainte » au Conseil de sécurité et au Secrétaire général António Guterres, afin d’exiger des comptes de la Maison-Blanche.
Elle exige également que la Maison-Blanche adopte « des mesures urgentes pour empêcher une escalade militaire dans les Caraïbes, zone de paix déclarée par la CELAC lors de son deuxième sommet en 2014, tenu à La Havane, à Cuba ».
Le texte officiel indiquait que la communauté internationale devait comprendre que l’impunité pour ces actes « aurait des conséquences politiques dangereuses auxquelles il convient de mettre un terme immédiatement ».
Source : Prensa Latina