Le Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste cubain et président de la République, Miguel Díaz-Canel, a commémoré ce vendredi l’anniversaire du 10 octobre pour la nation.
Sur son compte X, le président a écrit :
Ce matin-là, il a réuni plusieurs hommes, a libéré ses esclaves et les a invités à affronter l’armée espagnole, tout en remettant le Manifeste de la Junte révolutionnaire de l’île de Cuba. Il a déclaré :
Avec votre héroïsme, je compte sur l’accession à l’indépendance. Avec votre vertu, je compte sur la consolidation de la République. Comptez sur mon altruisme.
Il lança alors le coup d’envoi de la guerre de 68, la Grande Guerre, ou guerre de Dix Ans (du nom de sa durée).
Ses paroles devinrent un cri anticolonialiste, antiesclavagiste et de libération nationale. Concluant une liste des problèmes du pays, il déclara :
Lorsqu’un peuple atteint l’extrême dégradation et la misère où nous nous trouvons, personne ne peut lui reprocher de prendre les armes pour échapper à un État aussi honteux.
Le Cri de Yara, qui résonne dans le reste du pays, est considéré par les historiens comme un triomphe des idées indépendantistes sur le fondamentalisme hispanique et les mouvements réformistes et annexionnistes de l’époque.
Sources : @DiazCanelB et Prensa Latina