Le ministre vénézuélien du Pouvoir populaire, des Relations intérieures, de la Justice et de la Paix, Diosdado Cabello, a annoncé ce vendredi à Caracas que le gouvernement bolivarien avait saisi 64 tonnes de drogue sur le territoire national lors d’opérations menées « sans bombardement ni meurtre », une approche qui contraste fortement avec les méthodes employées par d’autres pays.
Le ministre s’exprimait lors du Congrès sur l’usage de la drogue et la délinquance juvénile : « Une justice à visage humain », qui se tenait à la Cour suprême de justice (TSJ).
Ce haut responsable a souligné que la lutte contre le trafic de drogue était menée avec détermination, notamment par l’arrestation de fonctionnaires.
« Je fais preuve d’autocritique, mais des policiers, des procureurs, et même des maires ont été arrêtés car les trafiquants de drogue mettent en place une structure de pouvoir et ont besoin de contrôler le territoire pour faire circuler la drogue plus librement », a expliqué M. Cabello.
Le vice-président a expliqué que ces réseaux criminels avaient besoin de la complicité des autorités locales pour se ravitailler et assurer le transit sécurisé des cargaisons.
Il a précisé que certains maires avaient reçu des pots-de-vin pour fermer les yeux et permettre à des groupes criminels d’opérer librement sur leur territoire.
Le ministre a réaffirmé la fermeté de l’État vénézuélien face à ce fléau.
« Ils savent qu’ils ne passeront pas par ici, par le Venezuela, et nous avons porté un coup fatal au trafic de drogue », a-t-il affirmé.
M. Cabello a souligné le travail des Forces armées nationales bolivariennes (FANB) et des autres forces de sécurité nationales qui ont neutralisé les voies aériennes et maritimes utilisant le pays comme plateforme de transit, démantelant avec succès des camps, des laboratoires clandestins et des avions illégaux.
Source : TeleSur
