Le vice-Premier ministre cubain, Eduardo Martínez, a réaffirmé jeudi à Belém, au Brésil, l’engagement de son pays envers l’agenda climatique mondial, malgré l’embargo américain qui entrave sa contribution au bien-être de la planète.
Depuis la tribune du Sommet des dirigeants de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP30), qui se poursuit jusqu’au 21, M. Martínez a salué les chefs d’État et de gouvernement, les ministres des pays partenaires et le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres.
Avec fermeté, il a dénoncé la course aux armements qui détourne des millions de dollars de ressources, tandis que les pays en développement sont confrontés à des défis extérieurs croissants.
Il a rappelé les paroles du leader historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro, lors de la Conférence sur l’environnement et le développement, appelant à mettre fin à l’égoïsme, à l’hégémonie et à l’insensibilité, et avertissant qu’il sera trop tard demain pour faire ce que nous aurions dû faire depuis longtemps.
Toujours dans le cadre du sommet sur le climat, Martínez a rencontré des dirigeants de Syctom, une entreprise française spécialisée dans la gestion des déchets urbains. Ils se sont engagés à mettre en œuvre des technologies et des méthodes de gestion des déchets à Cuba afin de promouvoir le développement durable et la coopération internationale.
En marge du forum, la délégation cubaine avait déjà mené des actions concrètes à Maricá, une municipalité de Rio de Janeiro. Le vice-Premier ministre s’y est rendu à l’hôpital municipal Dr. Ernesto Che Guevara, un établissement de santé de pointe doté d’une équipe de professionnels formés pour mener des recherches cliniques conjointes avec des centres cubains.
Accompagné de l’ambassadeur de Cuba au Brésil, Adolfo Curbelo, et d’autres responsables, il a également visité le futur parc scientifique de Maricá, qui comprendra des laboratoires, des usines pilotes et des unités de production utilisant des technologies cubaines. Cette visite a démontré que l’innovation et la science ne sont pas freinées par les barrières économiques ni par les sanctions internationales.
L’expression du rejet du blocus imposé par Washington depuis plus de six décennies et la réaffirmation d’une durabilité juste étaient intimement liées dans le discours de Martínez, suggérant que le changement global exige responsabilité et équité, et qu’aucun pays ne peut relever seul les défis de l’urgence environnementale.
À Belém, la présence de l’île est palpable : ferme dans sa dénonciation du blocus, active dans la coopération, constante dans l’innovation et résolue dans l’action.
Chaque démarche de la délégation cubaine, chaque rencontre et chaque visite, démontre que La Havane maintient son engagement envers la planète et la justice climatique, prouvant que sa voix est entendue à la COP30 et que son exemple de résilience transcende les frontières et les obstacles.
