Quito, 29 septembre (RHC) – Carolina Jaramillo, porte-parole du gouvernement équatorien, a annoncé aujourd’hui que la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, retournerait prochainement dans le pays pour déterminer l’emplacement des « bases de la Sécurité intérieure ».
Lors d’une conférence de presse dans la province de Cotopaxi, Mme Jaramillo a affirmé que cette visite s’inscrivait dans le cadre du programme de sécurité bilatéral, dans un contexte où les deux pays cherchent à renforcer les mécanismes de prévention et de réponse aux menaces transnationales.
La porte-parole du gouvernement n’a pas précisé si les bases auxquelles elle faisait référence étaient de nature militaire, la Constitution actuelle interdisant de telles installations et les Équatoriens n’ayant pas encore voté lors du référendum prévu sur la question.
Le Département de la Sécurité intérieure des États-Unis (Homeland Security) dispose d’un Bureau des affaires internationales qui, comme expliqué sur les sites web du gouvernement, supervise et coordonne les activités à l’étranger.
Compte tenu de l’incertitude entourant le type de « bases » qui sera défini lors de la visite de Mme Noem, le ministère équatorien des Affaires étrangères a indiqué que de plus amples informations sur les déclarations de Mme Jaramillo seraient fournies ultérieurement. Fin juillet dernier, un responsable américain était à Quito et a annoncé un accord de partage d’informations biométriques sur les terroristes et les membres de gangs.
À cette occasion, le ministre équatorien de l’Intérieur, John Reimberg, a expliqué que cet accord permettrait à Washington d’envoyer des intermédiaires entre les deux gouvernements en Équateur, tandis qu’un membre de la police nationale serait transféré sur le territoire américain.
En matière de sécurité, la semaine dernière, les États-Unis ont livré à l’Équateur un système radar pour surveiller son espace aérien et renforcer la lutte contre le crime organisé.
Ce don a été effectué dans le cadre de la visite en Équateur de l’amiral Alvin Holsey, chef du Commandement Sud. M. Holsey a également rencontré le vice-ministre de la Défense, Roberto Quintero, le chef d’état-major interarmées, Henry Delgado, et d’autres hauts responsables militaires.
Par ailleurs, lors de la visite de M. Holsey, un protocole d’accord sur la sécurité des communications et de l’information a été signé, visant à faciliter l’échange d’informations sécurisées entre les deux pays.
Source : Prensa Latina