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Les Cubains déplorent le décès du cinéaste Manuel Pérez Paredes

par Reynaldo Henquen
Cineasta cubano Manuel Pérez Paredes

Le ministre cubain de la Culture, Alpidio Alonso, a annoncé jeudi le décès du prestigieux cinéaste havanais Manuel Pérez Paredes, à l’âge de 85 ans.

« La nouvelle du décès de Manolito Pérez, l’un des plus grands cinéastes cubains, nous remplit de tristesse. Fondateur de l’ICAIC et réalisateur, entre autres, du classique « L’Homme de Maisinicú », il était un véritable maître, un homme sage. J’adresse mes condoléances à sa famille et à ses amis », a-t-il déclaré sur ses réseaux sociaux.

La présidente de l’Union des écrivains et artistes de Cuba, Lourdes de los Santos, a partagé ce sentiment, retraçant la carrière du cinéaste.

Les détails des obsèques ne sont pas encore connus, mais seront communiqués dès que possible. Le créateur du film culte *El Hombre de Maisinicú* laisse derrière lui un héritage d’œuvres magnifiques et son rôle de conseiller sur de nombreux films, a conclu de los Santos.

De même, le Festival international du nouveau cinéma latino-américain a publié un communiqué sur Facebook, soulignant le rôle joué par Pérez Paredes dans la création et la diffusion du cinéma cubain, et lui décernant le Corail d’honneur lors de la 41e édition de l’événement.

La publication comprenait également un extrait d’un texte rédigé par Luciano Castillo, directeur de l’Institut cubain du film (ICAIC).

« Le Festival international du nouveau cinéma latino-américain, qui a toujours été indissociable de Manuel Pérez Paredes, décerne un Corail d’honneur au chroniqueur le plus perspicace et le plus avisé de l’histoire de l’ICAIC depuis sa fondation », a écrit Castillo.

Manuel Pérez était un prestigieux cinéaste cubain, directeur d’un des groupes créatifs de l’ICAIC (1988-1992), connu pour des productions telles que Madagascar, Hello Hemingway, Adorables Mentiras et La Bella del Alhambra.

Il a également réalisé ¿Por qué nació el Ejército Rebelde ?, Aventuras de Juanquinquín (1967), Río Negro (1977), Páginas del diario de Mauricio (2006) et La vida que ha quedado atrás (2021).

Pour sa contribution au cinéma cubain, il a siégé au conseil d’administration de la Fondation du nouveau cinéma latino-américain et a reçu un doctorat honorifique de l’Université des Arts de Cuba. (Source : Prensa Latina)

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