Le gouvernement américain a transféré un nouveau groupe de migrants vers sa base navale de Guantanamo, située en territoire cubain occupé, en attendant leur expulsion, dans le cadre du durcissement de la politique d’immigration du président Donald Trump.
Ce transfert a été confirmé à Europa Press par des sources au sein du département américain de la Sécurité intérieure, après que le New York Times a révélé que 22 migrants cubains avaient été acheminés à Guantanamo mardi par un vol organisé par l’Immigration and Customs Enforcement (ICE).
« Nous avons été clairs : si vous entrez illégalement sur notre territoire, vous risquez de vous retrouver à Guantanamo, au Centre de détention pour terroristes (CECOT), ou surnommé « Alcatraz des alligators » », a déclaré Tricia McLaughlin, secrétaire adjointe à la Sécurité intérieure, dans un communiqué à Europa Press.
McLaughlin a souligné que « certains des migrants en situation irrégulière arrivés à Guantanamo lors du dernier vol ont des antécédents judiciaires pour homicide, enlèvement, agression, coups et blessures, entrave à la justice et maltraitance d’enfants ».
Il a conclu : « Les migrants en situation irrégulière doivent partir immédiatement. S’ils ne le font pas, nous les retrouverons, nous les arrêterons et ils ne reviendront jamais. »
Le Département de la Sécurité intérieure n’a pas précisé le nombre de migrants transférés à Guantanamo à ce jour ni leur nationalité, bien que le New York Times ait avancé le chiffre d’environ 730, principalement originaires de pays d’Amérique latine comme le Salvador, le Guatemala et le Venezuela.
Début décembre, un juge fédéral américain a statué que l’administration Trump outrepassait ses pouvoirs en détenant des migrants à Guantanamo en attente d’expulsion, sans toutefois ordonner à la secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, de fermer le centre de détention.
Source : Cubadebate
