L’Inde et Cuba ont renforcé leur coopération dans le domaine de l’Ayurveda en marge du Sommet mondial de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur la médecine traditionnelle, qui s’est conclu aujourd’hui à New Delhi.
Des représentants des deux pays ont signé un mémorandum d’entente visant à renforcer leur collaboration en Ayurveda par le biais d’un groupe de travail conjoint dirigé par l’Institut indien d’Ayurveda (AIIA). Cette collaboration vise à promouvoir la coopération en matière de développement des programmes d’enseignement, d’intégration dans la santé publique, de formation au Panchakarma et d’harmonisation de la réglementation en Ayurveda, selon les autorités indiennes.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par Cuba pour poursuivre la coopération internationale en médecine traditionnelle, efforts qui ont été encouragés lors de la réunion des États membres de l’OMS à Delhi, notamment par des rencontres bilatérales avec des représentants de 16 pays.
Le Sommet est entré hier dans une phase cruciale avec des délibérations de haut niveau sur la science, l’investissement dans la recherche, l’innovation, la sécurité, la réglementation et l’intégration de la médecine traditionnelle au système de santé. Ces discussions ont réaffirmé son rôle essentiel dans la construction d’un écosystème de santé mondial équitable, résilient et centré sur les personnes.
Sous le thème « Restaurer l’équilibre : la science et la pratique de la santé et du bien-être », les sessions se sont étroitement alignées sur la Stratégie mondiale de l’OMS pour la médecine traditionnelle 2025-2034, récemment adoptée, traduisant ainsi la vision stratégique en actions concrètes pour les pays et les communautés.
Le rôle de la recherche scientifique dans la promotion de la médecine traditionnelle à l’échelle mondiale a également été souligné, de même que l’importance d’un investissement soutenu, de l’innovation, de l’harmonisation méthodologique et de la collaboration internationale.
Les discussions ont également porté sur les essais cliniques systémiques complets et multimodaux, les plans précliniques transdisciplinaires, la recherche et la mise en œuvre en sciences sociales, les méthodologies décoloniales autochtones, ainsi que sur les considérations éthiques, la désinformation et la transposition des données probantes en politiques et en pratiques, entre autres sujets.
Source : Prensa Latina.
