La nouvelle directrice de la CIA est accusée de tortures de prisonniers

Édité par Reynaldo Henquen
2018-03-14 13:22:09

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Washington, 14 mars (RHC)- Une organisation des droits humains a dénoncé le fait que Gina Haspel, proposée par Donald Trump comme directrice de la CIA a été liée à des tortures de prisonniers arrêtés par les États-Unis.

Christopher Anders, sous-directeur du Bureau Législatif de l'Union Américaine des Libertés Civiles, a affirmé que Gina Haspel a participé à l'un des chapitres les plus illégaux et honteux de l'histoire moderne des États-Unis.

En février 2017, le «New York Times» lui avait consacré un portrait et rappelé sa participation à la direction de la torture de deux suspects incarcérés dans une prison secrète qu'elle dirigeait en Thaïlande. Elle avait ensuite signé l'ordre de la destruction des vidéos, enregistrées dans le cadre du programme «RDI» pour «rendition, detention and interrogation» («transfert, détention et interrogation»), dans le cadre duquel la torture était pratiquée par la CIA, ou par les pays auxquels l'agence livrait des suspects. Au cours d'un cycle d'un mois d'interrogatoires particulièrement violents, le Saoudien Abou Zoubayda a été «waterboardé» (une torture par simulation de noyade) 83 fois, battu, enfermé dans une boîte à peine plus grande qu'un cercueil et privé de sommeil. Les images le prouvant ont été détruites. Au bord de la mort, il avait été réanimé et avait fini par perdre la vue de son oeil gauche. Il se trouve toujours à Guantanamo et les dossiers ont fini par démontrer qu'il avait accepté de livrer des informations avant d'être torturé.

Si la nomination de Gina Haspel, actuelle sous-directrice de la CIA, est confirmée par le Sénat elle assumera son poste en remplacement de Mike Pompeo, nommé secrétaire d'état en remplacement de Rex Tillerson, destitué par Donald Trump.



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