Le Mexique, où García Márquez a résidé ces 30 dernières années, organise un hommage national lundi au Palais des Beaux Arts.
Diverses personnalités et médias du monde entier ont exprimé leur regret pour la mort du Prix Nobel de Littérature, qu'ils ont qualifié d'un des hommes les plus grands de tous les temps.
Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a déclaré que Gabo, comme il était appelé, a laissé son empreinte spirituelle dans la nouvelle ère de l'Amérique Latine. Il a signalé qu'il a été un ami sincère et loyal des leaders révolutionnaires qui ont porté en haut la dignité de l'Amérique de Simón Bolívar et de José Martí.
Le Président français, François Hollande a adressé au peuple et au gouvernement colombiens ses condoléances pour le décès de Gabriel García Márquez, qu'il a qualifié de maître du réalisme magique, de géant de la littérature, qui a donné un éclat mondial à l'imaginaire de tout un continent.
Le Prix Nobel de la Paix Adolfo Pérez Esquivel a lui aussi déploré la perte physique de l'écrivain. Il a dit que ses lettres seront à jamais imprimées dans les peuples latino-américains.
De très grande perte pour la culture universelle a qualifié la directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, la mort de l'intellectuel colombien qu'elle considère comme un grand écrivain et journaliste, militant passionné des droits humains et de la liberté de l'information en tant que force d'impulsion de l'émancipation et de la démocratie.
Les journaux les plus importants du monde évoquent dans leurs articles le legs de cet écrivain, poète, romancier qui a ébranlé le monde avec ses textes.
