Régime de facto menace d’en finir avec les protestations par la force en Bolivie

Édité par Reynaldo Henquen
2020-08-12 09:22:34

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La Paz, 12 août (RHC)- Le ministre de l’Intérieur du régime de facto en Bolivie, Arturo Murillo, a menacé du recours à la force létale contre les manifestants qui exigent la démission de Jeanine Áñez.

Cochabamba, El Alto et d’autres villes ont été le théâtre de protestations depuis plusieurs jours pour exiger la démission de l’autoproclamée présidente intérimaire, Jeanine Añez et la tenue des élections générales de septembre.

Murillo, ministre de l’intérieur de facto a affirmé dans une interview à la chaîne étasunienne CNN que ce qui est politiquement correcte serait de tirer sur les manifestants.

Bien qu’il ait affirmé que le régime de facto essaiera de parvenir à un accord avec les manifestants, pour éliminer les blocages de routes il a averti que si l’on n’y parvient pas les forces militaires entreront en action.

« Il n’y aura d’autre forme qu’agir avec une main plus dure, avec la loi dans la main » pour ensuite affirmer que l’exécutif est en train d’éviter une guerre civile dans le pays.

Les élections avaient déjà été reportées de mai à septembre à cause de l’émergence sanitaire causée par la pandémie de Covid-19 et le mois dernier le Tribunal Suprême Électoral a annoncé la date du 18 octobre pour la tenue de la consultation.



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