Le Secrétaire Exécutif de l’ALBA-TCP met en garde contre la crise du multilatéralisme

Édité par Reynaldo Henquen
2021-02-10 09:39:34

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Caracas, 10 février (RHC) Le secrétaire exécutif de l’ALBA-TCP, l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de notre Amérique-Traité de Commerce des Peuples, Sacha Llorenti, a averti que le multilatéralisme subit une attaque impitoyable de la part de la droite.

Dans des déclarations à la presse,le secrétaire exécutif de l’ALBA-TCP a déclaré que "Non seulement le multilatéralisme est en crise, mais il est attaquée à bien des égards, parce que sous le gouvernement de Donald Trump, une stratégie très claire de démantèlement des organisations multilatérales s’est développée".

À cet égard, il a montré comment, à ce stade, Washington s’est écarté de l’Accord de Paris, de plusieurs organismes des Nations Unies, y compris la Commission des droits de l’homme, et a suspendu le financement de programmes spécifiques, comme ceux de la santé, ou ceux de l’aide aux Palestiniens.

Llorenti a mis en garde contre le fait que l’ancien président n’est plus au pouvoir, mais qu’il a fomenté une idéologie d’extrême droite dans le monde, ce qui, a-t-il souligné, est très préoccupant.

"Le monde est confronté à des menaces mondiales communes auxquelles aucun État ne peut à lui seul faire face, et nous l’avons clairement vu avec la pandémie et d’autres questions déjà en vue, telles que le changement climatique, la crise financière, la menace nucléaire, aggravée pendant l’administration de Trump, ainsi que l’impact des technologies et autres, que nous devons affronter ensemble".

Pour le secrétaire exécutif de l’ALBA-TCP, la seule instance multilatérale actuellement en vigueur est l’ONU, où, à son avis, des règles communes fondées sur le droit international, acceptées par les pays qui forment le partenariat, sont en vigueur.

Il a toutefois souligné que, de 1945 à nos jours, beaucoup a été fait en matière d’unité et de collaboration entre pays, mais a il souligné que l’ALBA est une des seules organisations régionales à avoir élaboré une stratégie commune pour faire face à la pandémie de la Covid-19.

En ce qui concerne un changement de position de la nouvelle administration nord-américaine sur ce sujet et sur d’autres, a-t-il souligné, "les gouvernements démocrates aux États-Unis n’ont pas non plus été très amicaux et ne se sont pas montrés très intéressés par le multilatéralisme".

Rappelant que le blocus imposé à Cuba, au Venezuela et au Nicaragua par la Maison Blanche constitue une violation du droit international et de la Charte des Nations Unies, il a ajouté : Si la nouvelle administration nord-américaine respecte les lois et les principes de l’ONU, ce sera déjà un pas en avant.

Le fonctionnaire a également souligné le rôle de nations comme Cuba et le Venezuela, au milieu de la crise sanitaire que vit le monde, où les inégalités et les affrontements pour la suprématie et, le contrôle des vaccins et des médicaments a mis en évidence l’essence du néolibéralisme le plus impitoyable.

"Cuba joue un rôle vital dans la lutte contre le Covid-19 dans le monde et je n’utilise pas cette expression à la légère, c’est que les Cubains non seulement sauvent des vies, mais aussi grâce au développement de la science et de la technologie, ils ont déjà leurs candidats vaccins, qu’ils vont produire pour leur population et pour aider les pays les plus nécessiteux", a-t-il déclaré.

Face au paysage global marqué par la pandémie, nous voyons l’immense solidarité et la fraternité des Cubains, la carte du monde est marquée par le grand déploiement de ses médecins et cela parle de la stature morale, éthique et humaniste de sa Révolution, de l’exemple de Fidel Castro et des principes de l’ALBA-TCP.

Il a assuré à cette agence que l’île des Caraïbes avec le Nicaragua et le Venezuela sont les pays avec la meilleure gestion du Covid-19 en Amérique latine et il a exhorté les autres nations à tirer les leçons des succès de ces pays dans la lutte contre la maladie causée par le coronavirus SARS-Cov-2.

"Si nous comparons leurs résultats avec ceux d’autres pays similaires en termes de population et de taille dans la région, nous pouvons voir que les différences sont abyssales, bien que les grands médias, pour des questions politiques notamment, ne mettent pas l’accent sur ces acquis", a-t-il souligné.

Il a souligné qu’il est impossible de nier cela, parce que même si on ne veut pas le dire, dans ces nations, il n’y a pas de gens qui meurent dans les rues, par manque d’attention ou de médicaments.



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