Dénonciation d’un nouveau massacre de civils en Colombie

Édité par Reynaldo Henquen
2021-03-08 10:11:28

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Bogotá, 8 mars (RHC) Cinq personnes ont été tuées et un nombre similaire ont été blessées dans un nouveau massacre enregistré  entre les municipalités d’Abrego et Ocaña, dans le département Norte de Santander, en Colombie.

L’incident violent s’est produit lorsque des hommes armés sont arrivés dans un billard de la région et ont attaqué les personnes qui y travaillaient, a confirmé l’Institut d’études pour le développement et la paix (Indepaz).

L’organisation chargée d’enquêter et de diffuser des informations sur le conflit armé a rappelé au président colombien, Iván Duque, par un message sur Twitter, qu’il s’agit du 16e massacre en 2021.

L’on ne peut pas avoir un dimanche heureux dans le pays car les massacres de personnes sans défense se poursuivent et  le gouvernement de Duque ne fait rien, a souligné, pour sa part, la sénatrice Sandra Ramirez toujours sur Twitter.

Les victimes étaient des jeunes de 20 et 21 ans, ce qui montre que l’administration nationale actuelle ne se soucie guère de la jeunesse, a ajouté la membre du Parti Commun, l’ancienne Force Alternative Révolutionnaire du Commun.

Bien que les autorités locales ne connaissent pas les auteurs de ces actes, plusieurs groupes armés, dont l’organisation narco-paramilitaire Los rastrojos, commettent des exactions dans la région.

La spirale de la violence en Colombie se poursuit et le nombre de massacres en un peu plus de deux mois en 2021 s’ajoute à l’assassinat de 29 dirigeants sociaux et de 10 autres ex-combattants des anciennes Forces armées révolutionnaires de Colombie-Armée du peuple.

En 2020, plus de 90 massacres ont été signalés, ainsi que quelque 250 dirigeants sociaux assassinés, sans que l’exécutif de Duque n’agisse en faveur de la construction de la paix, selon les experts.

Ce phénomène mérite une politique qui ne soit pas simplement d’offrir des récompenses et de faire un conseil de sécurité parce que cela ne résout pas le problème, a réfléchi Camilo González, président d’Indepaz, dans un entretien avec   Radio Caracol.

 

Source Prensa Latina



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