Pérou : candidate présidentielle progressiste dénonce un possible coup d’État

Édité par Reynaldo Henquen
2021-03-11 09:03:32

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Lima, 11 mars (RHC) La candidate péruvienne Verónika Mendoza a dénoncé aujourd’hui le risque persistant d’un coup d’Etat de droite, consistant à provoquer et à profiter d’une situation de chaos pour s’emparer du gouvernement.

Lors d’un débat avec plusieurs de ses adversaires retransmis sur Internet, la candidate de gauche a abordé le sujet en fixant sa position sur la lutte contre le Covid-19 et en affirmant que celle-ci doit être combattue, entre autres, par la vaccination publique et gratuite.

'Nous ne permettrons pas que l’on fasse des affaires avec le vaccin, ni que l’on cherche à semer la peur et la méfiance dans la vaccination pour créer la peur et le chaos afin d’essayer d’usurper le pouvoir par un coup d’État à des fins de corruption. a-t-elle déclaré.

Elle a ainsi fait allusion à une manœuvre médiatique et politique qui, ces derniers jours, a tenté de remettre en question la qualité du vaccin chinois Sinopharm, utilisé au Pérou.

Ce fait a donné lieu à la demande du candidat d’extrême droite Rafael López afin que le Parlement destitue le président Rafael Sagasti, ce qui a suscité la condamnation majoritaire.

D’autre part, en exposant sa politique anticorruption, la candidate du bloc de gauche Ensemble pour le Pérou a souligné la nécessité de la fermeté pour punir les corrompus et d’une politique préventive, de transparence et de participation sociale à la surveillance et à la détection des cas d’immoralité administrative, entre autres.

Elle a noté qu’il y a aussi corruption dans des cas comme celui d’un gouvernement antipatriotique, celui du père de la candidate néolibérale Keiko Fujimori, Alberto (1990-2000), qui a cédé le monopole du service ferroviaire vers les ruines du Machu Picchu à l’actuel candidat Rafael Lopez.

Mendoza a ajouté que la candidate Fujimori, qui défend la Constitution néolibérale mise en vigueur par son père, souligne que ce contrat de privatisation et d’autres doivent être maintenus, au lieu de défendre l’intérêt national.

Elle a également remis en question les proclamations de force et de défense du principe d’autorité lancées par ses rivaux Fujimori et le général à la retraite Daniel Urresti, populiste de droite, sur le thème de la sécurité citoyenne.

 

Source Prensa Latina



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