Le Venezuela dénonce le cirque médiatique au Conseil des droits de l’homme

Édité par Reynaldo Henquen
2021-03-11 09:14:41

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Genève, 10 mars (RHC) Le représentant du Venezuela au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, Héctor Constant, a qualifié de cirque médiatique le forum organisé ici contre son pays et a dénoncé l’utilisation de ce sujet sensible comme arme d’agression.

Selon l’ambassadeur, le Venezuela aurait aimé que le Conseil examine ses progrès dans le domaine des droits de l’homme, aborder la question de la coopération ou participer à un débat sur l’impact des mesures coercitives illégales unilatérales auxquelles est confronté le peuple sud-américain dans le cadre d’une croisade menée par les États-Unis.

« Cependant, nous devons intervenir pour dénoncer et rejeter catégoriquement une fois de plus la perversion de mécanismes créés uniquement dans le but d’agresser » -a-t-il mis en garde à propos de la présentation d’un rapport de la mission activée pour identifier les allégations de prétendues violations des droits de l’homme dans son pays.

Constant a rappelé que ce groupe n’a jamais mis les pieds au Venezuela et gaspille d’importantes ressources dans son rôle d’attaque, conformément à l’intention des empires de classer comme bons les gouvernements qui sont de leur gré et comme voyous ceux qui s’opposent à ses positions.

Mon pays, aux côtés de ceux qui s’opposent à l’hégémonie, a élevé sa voix contre les mensonges,  dans un forum marqué par des accusations de crimes présumés, allant des meurtres extrajudiciaires à la torture et aux disparitions forcées.

Cette mission néfaste a jusqu’à présent gaspillé près de 3 millions de dollars et renouvelé son mandat avec 5,3 millions de dollars supplémentaires, Un groupe qui n’a jamais mis les pieds au Venezuela a donc plus que doublé le budget alloué au Bureau du Haut-Commissaire pour le travail sur le terrain, ce qui est absurde, a-t-il demandé.

Pour le représentant de Caracas, le Conseil des droits de l’homme devrait être un lieu de solidarité avec son pays face aux mesures coercitives unilatérales qu’on lui impose, mesures qu’il a qualifiées de crime contre l’humanité.

Il a insisté sur l’attachement du Venezuela au dialogue et à la coopération et sur sa condamnation des mécanismes qui contreviennent le mandat de l’organe de protection et de promotion des droits de l’homme dans le monde grâce à ces outils attachés au multilatéralisme.

 

Source Prensa Latina



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